Dernière mise à jour à 08h32 le 28/03
Photo prise le 25 mars 2017 montrant la vue nocturne du lac Har à Dunhuang (Xinhua/Xu Haiyang) |
De l'eau est réapparue dans un lac qui était asséché depuis plus de 50 ans dans la ville de Dunhuang, de la province du Gansu, dans le nord-ouest de la Chine, grâce à un investissement gouvernemental de plusieurs milliards de yuans pour la conservation de l'eau.
Le volume du lac Har, qui était le plus grand lac d'eau douce à Dunhuang, a commencé à diminuer quand des migrants se sont installés à Dunhuang dans les années 1720. Dans les années 1980, il n'y avait plus une goutte d'eau dans le lac.
En 2011, le Conseil des Affaires d'Etat a approuvé un plan local sur la conservation de l'eau et sur la protection de l'environnement avec un investissement estimé à 4,72 milliards de yuans (686 millions de dollars).
Dans le cadre de ce plan, 10% à 20% de l'eau en provenance de deux réservoirs du cours supérieur sera rejetée dans le cours inférieur. Un ancien canal a également été restauré pour diriger de l'eau vers le lac.
"L'eau dans le lac Har peut aider à empêcher le désert de se déplacer de l'est vers Dunhuang, et à préserver la biodiversité locale", a expliqué Sun Zhicheng, ingénieur supérieur de l'Administration de la réserve naturelle nationale du lac de l'ouest de Dunhuang.
Dunhuang est connu pour ses grottes inscrites sur la liste du patrimoine de l'UNESCO, abritant des sculptures et des peintures bouddhistes riches d'une histoire millénaire. Cependant, la désertification représente une menace constante pour le patrimoine culturel de cette petite ville du nord-ouest de la Chine.