Dernière mise à jour à 16h45 le 14/04
L'Agence spatial américaine a découvert de l'hydrogène moléculaire dans les geysers d'Encelade, l'un des 67 satellites naturels de Saturne.
La Nasa a annoncé que la sonde Cassini a détecté de l'hydrogène moléculaire dans les geysers d'Encelade, l'un des 67 satellites naturels de Saturne, jeudi 13 avril, signifiant qu'il y a une activité géothermique comparable à celle qui aurait pu conduire à l'apparition de la vie sur notre planète.
« Cela augmente la probabilité qu'il puisse y avoir une vie microbienne » dans cet océan, a expliqué la Nasa. Selon les scientifiques à l'origine de cette découverte, « des réactions hydrothermales entre des roches chaudes et l'océan se trouvant sous la surface gelée de la lune sont la seule source plausible de cet hydrogène ». Cependant, l'Agence spatiale américaine n'a pas trouvé de trace de vie en l'état mais l'hydrogène, sur Terre, est une source d'énergie pour la vie microbienne sous-marine.
Les données proviennent des observations de la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne depuis 2004, qui a terminé sa mission en septembre. Les instruments de Cassini ont détecté cet hydrogène moléculaire en 2015. A l'époque, la sonde s'est approchée au plus près de la surface d'Encelade - à environ 50 kilomètres - pour traverser un geyser dans la région du pôle sud. La Nasa a également affirmé qu'il y a une chance pour qu'un autre satellite de Saturne d'une taille comparable à la Terre, abrite aussi la vie microbienne.
(Source : Atlantico.fr)