Dernière mise à jour à 15h06 le 09/06

Page d'accueil>>Environnement

Lutte contre la pollution : Beijing et Paris même combat

le Quotidien du Peuple en ligne | 09.06.2017 15h00

Les autorités de surveillance de la qualité de l'air à Beijing et Paris ont renouvelé jeudi leur engagement par une nouvelle collaboration technologique, ce qui pourrait aider la Chine à lutter contre le smog, a indiqué un haut responsable à l'occasion d'un forum sur «l'air pur».

Dans le cadre du nouvel accord, les chercheurs des deux villes vont approfondir la coopération technologique en matière de surveillance de la qualité de l'air, des prévisions et interventions d'urgence, a déclaré Ming Dengli, responsable de la coopération internationale du Bureau municipal de protection de l'environnement de Beijing, lors du Forum international pour les actions Metropolitan Clean Air.

L'événement qui réunit actuellement de nombreux responsables de l'environnement et des chercheurs du monde entier, se termine ce vendredi.

«Cette entente va permettre de maintenir les échanges stables, montrant le fort soutien des autorités environnementales de Beijing et Paris», a-t-elle expliqué.

Les deux centres de surveillance de la qualité de l'air d'abord ont signé un premier accord il y a trois ans, mais «nous avons commencé une coopération en 2000, lorsque nous avons appris du savoir-faire de Paris», a-t-elle précisé.

Après des années de pratique portant sur la pollution de l'air, la capitale chinoise a mis au point de nouveaux modèles de prévision. De nombreuses actions ont gagné les éloges de Paris et d'autres villes.

Beijing a notamment fait fermer de nombreuses centrales de charbon. Des mesures bien plus strictes par apport à ce qui est fait à New York, a fait observer la responsable.

Plus d'échanges avec d'autres villes étrangères pourraient aider à freiner plus rapidement la pollution dans la capitale, a noté Li Xiaohua, directeur adjoint du bureau.

«Si Beijing met en place une zone de faible émission comme nous à Paris, la restriction devrait couvrir autant de véhicules que possible, et assurer un système de contrôle efficace pour prendre les contrevenants sur le fait et les sanctionner», a souligné Jean-Loup Caruana, conseiller de la qualité de l'air pour la direction des affaires environnementales de la région parisienne.

A Paris, les voitures diesel aux émissions élevées ne sont pas autorisées à circuler, et peuvent faire face à une amende de 130 euros.

Mais cette restriction ne couvrant que 3% de l'ensemble des véhicules, cela reste «trop peu pour faire une énorme différence», a-t-il ajouté.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :