Google va ouvrir un centre d'IA en Chine

Google vient d'annoncer l'ouverture d'un centre d'intelligence artificielle en Chine.

Basé à Beijing, le centre recrutera un groupe de chercheurs qui travailleront avec des centaines d'ingénieurs chinois, a déclaré Li Feifei, scientifique en chef de Google Cloud lors de la Journée des développeurs Google, le mardi 13 décembre à Shanghai.

Il s'agit du premier du genre en Asie. Il rejoindra d'autres laboratoires de Google à New York, Toronto, Londres et Zurich.

C'est l'une des premières étapes de la société dans la conduite de recherches à long terme en Chine.

Selon Roland Berger, consultant en marché mondial, la Chine est le deuxième pays du monde en termes de nombre d'entreprises, de demandes de brevets et d'échelle de financement, juste après les États-Unis. On prévoit que la technologie de l'IA contribuera à générer 10 000 milliards de yuans (1 500 milliards de dollars) de bénéfices pour les industries connexes d'ici la fin de 2030.

Les secteurs financier et médical, de l'automobile et du commerce de détail seront les quatre industries en Chine qui verront le plus d'avantages en adoptant la nouvelle technologie, a-t-il ajouté.

Les principales entreprises de l'Internet telles que Baidu, Alibaba et Tencent marquent des points dans le développement de voitures autonomes et éconergétiques et d'équipements éducatifs.

Simon Lance, directeur général de la société internationale de ressources humaines Hays en Chine, a indiqué que le secteur était actuellement confronté à une grave pénurie de spécialistes en Chine, qui « s'éloigne du secteur manufacturier avec le boom de la robotique ».

Selon la plate-forme de recrutement en ligne Zhaopin.com, les besoins en professionnels de l'IA ont doublé jusqu'à présent cette année, en particulier pour les ingénieurs algorithmiques.

Le gouvernement chinois a annoncé les premières plates-formes d'innovation au niveau national en novembre dernier. La technologie, déjà été utilisée dans les douanes et les parquets, sera étendue au niveau de l'administration gouvernementale en 2018.