Dernière mise à jour à 10h21 le 14/12
Le 13 décembre 1937, il y a 80 ans jour pour jour, les troupes japonaises d'invasion barbares pénétrèrent dans Nanjing, où elles se livrèrent au tragique Massacre de Nanjing, tuant violemment plus de 300 000 compatriotes chinois. Aujourd'hui, c'est la 4e Journée nationale d'hommage aux victimes du Massacre de Nanjing, et la Chine va une fois de plus organiser de grandes cérémonies commémoratives publiques pour se souvenir de ses morts. Le peuple chinois n'oubliera jamais l'histoire du Massacre de Nanjing et travaillera avec ceux qui, dans le monde entier, aiment la paix et la justice pour sauvegarder la paix.
Le journal américain Boston Globe a récemment publié un long article consacré au Massacre de Nanjing, intitulé « Ne laissez pas Nanjing disparaître de la mémoire des gens ». Pour ce 80e anniversaire de la tragédie, dans le monde entier, des gens épris de justice en commémorent encore les victimes de différentes manières. Dans l'Ontario, au Canada, le Parlement a adopté en octobre une motion sur la « création de la Journée du souvenir du Massacre de Nanjing » ; à San Diego, aux États-Unis, la bibliothèque a organisé un activité pour raconter aux gens les faits historiques sur le Massacre de Nanjing ; dans une rue de Californie a été récemment inauguré un monument fleuri au médecin américain Robert Wilson, qui fut le premier témoin du Massacre de Nanjing lors des Procès de Tokyo ; au Japon, des recherches de professeurs de lycée et d'université ont recommandé d'inclure des mots comme « Massacre de Nanjing » dans les manuels d'histoire… l'histoire ne peut pas être oubliée !
Mais dans le même temps, chacun peut voir aussi qu'au Japon, des éléments de la droite ont toujours nié l'histoire avec entêtement. Dans de grandes chaînes hôtelières sont disposés en évidence des livres magnifiant la guerre d'agression, et les manuels d'histoire font l'objet d'une falsification à grande échelle empêchant les Japonais éclairés de rechercher la vérité ; quand le conseil municipal de San Francisco a adopté à l'unanimité en septembre de cette année la création d'une « Journée des femmes de réconfort », le maire de droite d'Osaka a annoncé qu'il suspendait les relations de villes sœurs entre Osaka et San Francisco... aujourd'hui, alors qu'il ne reste que moins de 100 survivants du Massacre de Nanjing, la droite japonaise recherche en permanence des excuses pour nier les crimes du militarisme commis cette année-là, déformer l'histoire, embellir la guerre, inverser le noir et blanc et tenter de ranimer le militarisme en modifiant la Constitution. Toutes leurs hideuses manœuvres ne sont que des tentatives vaines et éhontées d'étouffer la vérité et et la conscience.
L'histoire ne changera pas à cause des changements du temps qui passe, et les faits ne disparaîtront pas davantage avec des paroles habiles. Plus la droite japonaise se montrera têtue, plus les gens qui aiment la paix se montreront vigilants. En novembre, la Conférence sur le désarmement de Genève a disqualifié le discours pacifiste du Japon, et le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a présenté 218 recommandations, critiquant sévèrement l'attitude du Japon sur la question de l'histoire, lui demandant de « faire face à l'histoire, et de faire des efforts au sujet de la véritable histoire pour les générations futures ». Le Massacre de Nanjing fait depuis longtemps partie de la mémoire collective de toutes les forces de la justice, et seuls les droitistes japonais rêvent encore.
Le 18 décembre 1937, le New York Times a écrit dans un article : « Des pillages à grande échelle, des viols de femmes, des meurtres de civils ... les troupes japonaises ont fait de Nanjing une ville de la terreur ». En septembre, l'Association internationale des villes pour la paix a annoncé que Nanjing était devenue une ville internationale pour la paix. Fred Coates, Président exécutif du projet de l'Association internationale des villes de la paix a souligné que la ville de Nanjing est un exemple typique des ravages de la Seconde Guerre mondiale, et que le fait qu'elle soit devenue une ville internationale de la paix permettra à davantage de gens à travers le monde de mieux comprendre la longue histoire d'amour et de poursuite de la paix de la nation chinoise.
De « ville de la terreur » à « ville de la paix », le changement de destin de Nanjing montre combien la paix est précieuse. La Chine est depuis longtemps un grand pays qui a la capacité de défendre le droit de son peuple à vivre en paix, et elle est déterminée à défendre la paix dans le monde. Se souvenant de l'histoire, chérissant la mémoire de ses martyrs, aimant la paix et créant l'avenir, la Chine a toujours fait vœu de paix, et toujours montré sa ferme croyance en elle et sa majestueuse puissance.
(Source : le Quotidien du Peuple)