Dernière mise à jour à 09h12 le 14/12
Des milliers de militants et sympathisants de l'opposition au Togo sont descendus mercredi dans la rue à Lomé pour exiger des réformes constitutionnelles en réponse à l'appel de quatorze partis d'opposition.
La mobilisation d'une marée humaine s'inscrit dans un programme de trois jours de manifestations prévues mercredi, jeudi et samedi par la coalition de 14 partis d'opposition.
Depuis août dernier, cette coalition exige par ce genre de manifestations populaires notamment la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, un scrutin à deux tours et le vote de la diaspora togolaise, mais à défaut le départ du chef de l'Etat Faure Gnassingbé qui a été réélu en 2015 pour un mandat de cinq ans.
Dans le contexte de ces revendications, le gouvernement a introduit des modifications constitutionnelles incluant la limitation des mandats présidentiels à deux et le scrutin à deux tours.
Ces modifications ont été adoptées en septembre dernier par les seuls députés du parti au pouvoir Union pour a république (UNIR), lors d'une session boycottée par les députés de l'opposition qui sont insatisfaits de l'initiative du gouvernement et demandent le retour à la forme intégrale de la Constitution de 1992.
Suite à l'adoption des modifications par les deux tiers des députés de l'Assemblée nationale, le gouvernement a enclenché pour le projet de loi un processus de référendum qui se "poursuit normalement", selon Payadowa Boukpessi, ministre de l'Administration territoriale.
Le Togo vit depuis quelques mois une situation tendue née de la divergence des revendications de l'opposition et des propositions du gouvernement sur, notamment, la formulation de la limitation des mandats présidentiels.
Cela a suscité les interventions des chefs d'Etat de la sous-région, surtout du Bénin, du Ghana, de la Côte d'Ivoire et de la Guinée, pour rapprocher les deux protagonistes de sorte à aller à un dialogue politique.
Le 7 décembre dernier, le gouvernement a exposé, lors d'une rencontre avec la presse, ses efforts en termes de mesures variées pour l'apaisement et la décrispation du climat socio-politique dans la perspective de ce dialogue.
"Aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour permettre le démarrage du dialogue...", écrit le gouvernement dans une déclaration.
Dans la perspective du dialogue envisagé, "les invitations seront adressées sans délais" aux acteurs concernés pour des consultations visant à recueillir leurs suggestions concernant le format et les modalités du dialogue, a expliqué le ministre Gilbert Bawara.
La coalition des 14 partis d'opposition a vite réagi, le lendemain de la sortie du gouvernement, pour fustiger l'appréciation des autorités togolaises des conditions avant le dialogue.
"Le gouvernement va vite en besogne en estimant que toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour permettre le démarrage du dialogue", a dit la coalition dans une déclaration liminaire.
La coalition de l'opposition a indiqué, en outre, qu'"il y a lieu de s'interroger sur la réelle volonté du régime à négocier" avec elle pour trouver des solutions en vue "de sortir durablement le pays de la crise".
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