Dernière mise à jour à 09h12 le 14/12
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a salué mercredi un verdict de la justice enjoignant le président Jacob Zuma de former une commission d'enquête judiciaire pour enquêter sur les allégations de "mise sous contrôle de l'État".
"Le Congrès national africain salue le verdict de la Haute cour du Gauteng Nord relative à l'action en réparation de [l'ex-] défenseur des intérêts publics (public protector) sur le Rapport concernant la mise sous contrôle de l'État, et en particulier à l'action en réparation portant sur la nomination de la Commission d'enquête judiciaire", a déclaré l'ANC dans un communiqué.
Dans un verdict rendu plus tôt dans la journée, le tribunal en effectifs complets a donné à M. Zuma 30 jours pour nommer une commission d'enquête judiciaire sur la "mise sous contrôle de l'État", qui sera dirigée par un juge nommé par le juge de Cour suprême, Mogoeng Mogoeng.
La cour a également rejeté la demande de M. Zuma d'annuler l'action en réparation recommandée par l'ex-défenseure des intérêts publics, Thuli Madonsela, dans son rapport sur la "mise sous contrôle de l'État".
Ce verdict porte un coup sévère à M. Zuma qui souhaitait que la Haute cour du Gauteng Nord révise et annule les recommandations d'actions en réparation contenues dans le rapport de Mme Madonsela.
Ce jugement "nous rapproche de l'application de la résolution du Comité exécutif national (NEC) qui demandait qu'une Commission d'enquête judiciaire sur les allégations de mise sous contrôle de l'État soit constituée sans délai", a dit le porte-parole national de l'ANC, Zizi Kodwa.
Une enquête judiciaire est le seul recours pour vérifier les allégations très sérieuses de "mise sous contrôle de l'État" qui menacent l'intégrité du gouvernement démocratiquement élu, a déclaré M. Kodwa. La Commission d'enquête judiciaire fournira à chacun l'occasion de raconter sa version de l'histoire, a-t-il estimé.
L'ANC pense que M. Zuma agira en conformité avec ce jugement sans délai, dans l'intérêt du pays, a-t-il dit.
M. Zuma a été soupçonné de collusion avec la famille indienne Gupta pour piller les coffres de l'État. Les Gupta exerceraient selon ces allégations une influence indue sur M. Zuma en ce qui concerne la nomination des ministres et l'octroi de contrats lucratifs auprès des entreprises publiques, une affaire qui a été dénommée "mise sous contrôle de l'État". M. Zuma et la famille Gupta ont démenti ces allégations.
Mercredi également, Mme Madonsela s'est déclarée satisfaite du jugement de la Cour.
M. Zuma a le devoir d'enquêter sur cette affaire depuis le moment où il a été informé de ces allégations, a dit Mme Madonsela.
M. Zuma n'a pas commenté ce verdict. Les appels à son bureau restent sans réponse.
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