Dernière mise à jour à 09h44 le 27/04
Sur l'île de Boracay, le site touristique encore le plus fréquenté des Philippines il y a encore quelques jours, les visiteurs ont disparu. Aujourd'hui, ce sont des bénévoles qui passent au peigne fin des plages désertes et des ouvriers ferment les magasins. Le site a été fermé pour une cure de jouvence de six mois visant à rien moins que le sauver de la ruine. Pour la première fois depuis des années, la plage la plus célèbre de Boracay était presque vide. Fini les lignes de parasols et de chaises longues, ainsi que les hordes de touristes et de vendeurs, qui symbolisaient la croissance explosive et incontrôlée de ce qui était autrefois une île paradisiaque tranquille.
Boracay a été officiellement fermée aux non-résidents le 25 avril à minuit pour subir une réhabilitation ordonnée il y a trois semaines par le Président Rodrigo Duterte, irrité par une vidéo qu'il avait vue des eaux usées noires déversées dans la mer sur une plage de Boracay. La fermeture affectera probablement les moyens de subsistance d'environ 30 000 personnes qui dépendent des 2 millions de visiteurs annuels de Boracay, mais de nombreux résidents estiment que l'intervention du Président était nécessaire. « Les responsables du gouvernement local ont été trop négligents. Ils ne savent pas comment gérer et protéger cette île », a déclaré un propriétaire de bateau d'excursion, Varril Santa, 51 ans. « Ce serait mieux si le gouvernement national pouvait gérer cette île. C'est mieux pour Boracay, c'est mieux pour notre avenir ».
Jeudi, les bateaux étaient partis, remplacés par un navire des garde-côtes qui traînait à l'horizon et de petits bateaux de la marine qui surveillaient une zone interdite de trois kilomètres. La veille, des hélicoptères de l'armée ont effectué des sorties régulières à quelques mètres au-dessus des gens qui jouaient encore dans la mer. La ministre philippine du Tourisme, Wanda Teo, a exhorté les autorités et les opposants à la fermeture à mettre de côté leurs griefs et à travailler avec le gouvernement. « C'est pour le bien de Boracay », a-t-elle dit à la chaîne d'information ANC. « Ils doivent nous aider parce que Boracay sera de retour à ce qu'elle était il y a des années ».
Le gouvernement n'a pas perdu de temps à se lancer dans la réhabilitation : dès le 26 avril, Rodrigo Duterte, avec son énergie coutumière, a proclamé un état de calamité sur l'île et les régions avoisinantes, chargé les ministères de l'Environnement, de l'Intérieur et du Tourisme de s'attaquer au problème à bras le corps et libéré des fonds pour indemniser ceux qui ont perdu leur emploi. Teddy Macabeo, un Américain d'origine philippine qui dirige un petit hôtel et passe six mois par an à Boracay, a dit qu'il était choqué de voir à quel point la plage était calme pendant sa promenade matinale. « C'est la première fois que je vois Boracay comme ça », a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, « si nous ne prenons pas soin de cet endroit maintenant, il sera totalement détruit ». « L'océan, le surdéveloppement, les déchets - Boracay ne peut tout simplement pas le gérer ».
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