Dernière mise à jour à 08h51 le 28/06
1/3Le fragment de crâne d'une espèce de gibbon complètement inconnue, baptisée Junzi imperialis. (Photo fournie à CHINA DAILY)
2/3Le fragment de crâne d'une espèce de gibbon complètement inconnue, baptisée Junzi imperialis. (Photo fournie à CHINA DAILY)
3/3La zooarchéologue Hu Songmei photographie un squelette retrouvé dans une tombe à Xi'an, dans la province du Shaanxi, où elle et ses collègues ont trouvé les ossements d'un gibbon éteint. (Photo fournie à CHINA DAILY)
Des fragments de crâne de gibbon découverts en Chine dans une tombe datant d'il y a 2 300 ans pourraient fournir une des premières preuves du rôle joué par l'Homme dans l'extinction de cette espèce.
L'équipe de recherche, dirigée par des scientifiques de la Zoological Society of London et par des chercheurs de l'Arizona State University et de l'Institut provincial d'archéologie du Shaanxi, a analysé un fragment de crâne découvert il y a plus de dix ans dans la tombe de Xia Ji, grand-mère du premier empereur de Chine Qin Shihuang (259-210 av. J.-C.).
Selon l'analyse des ossements, ces derniers appartenaient à un genre et à une espèce totalement nouveaux, baptisée Junzi imperialis. Junzi est un mot utilisé pour désigner les fonctionnaires érudits en chinois. À l'époque, les gibbons étaient gardés comme prestigieux animaux de compagnie par les personnes ayant un haut rang social.
Les chercheurs ont excavé de la tombe à 12 fosses située dans la province du Shaanxi les restes de plusieurs espèces probablement conservées en ces lieux en raison de leur rôle d'animaux de compagnie, comme pouvait l'être le gibbon.