Dernière mise à jour à 08h58 le 07/01
Des scientifiques chinois ont réussi à développer des semences clonales à partir de riz hybride, selon un document en ligne publié vendredi soir sur le site de Nature Biotechnology.
L'équipe, dirigée par Wang Kejian, de l'Institut national de recherche sur le riz de Chine et de l'Académie chinoise des sciences agricoles, a mené simultanément l'ingénierie génomique des gènes de méiose et de fertilisation dans le développement des semences clonales.
Habituellement, les phénotypes bénéfiques se perdent dans les générations ultérieures en raison de la ségrégation génétique. Cependant, avec les semences clonales, l'hétérosis, ou la vigueur hybride du riz hybride, peut être poursuivie afin de produire des récoltes à haut rendement.
"Ce succès prouve la faisabilité de l'apomixie pour le riz hybride, ce qui est théoriquement important. J'espère qu'avec les recherches ultérieures, les semences seront bientôt mises en production", a expliqué Yuan Longping, le "père du riz hybride".
Les statistiques montrent que la Chine a planté 16 millions d'hectares de riz hybride, soit environ 57% de la superficie totale de plantation de riz à travers le pays. La production annuelle de riz hybride est d'environ 2,5 millions de tonnes.