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Pas de « deux poids deux mesures » pour la sécurité de l'internet (2)

( le Quotidien du Peuple en ligne )

21.06.2013 à 13h46

Dans le domaine de l'Internet, la Chine est en retard. L'attitude du Gouvernement chinois face à l'Internet a toujours été d'utiliser activement le développement scientifique, dans le respect des lois, pour assurer la sécurité. Que ce soit le « Règlement sur les télécommunications de la République Populaire de Chine » et des « règles de gestion des services d'information sur internet », ou le développement par le Comité permanent de l'Assemblée Populaire Nationale d'une « décision sur la sauvegarde de la sécurité sur Internet », d'une « décision sur le renforcement de la protection des informations du réseau », la protection de la liberté d'expression, la protection de la vie privée et la protection d'un développement sain de l'Internet ont toujours été considérés comme des principes directeurs. C'est sous le parapluie de ces lois et règlements que le développement du réseau à grande vitesse de la Chine est allé de l'avant, que des applications de réseau sont devenues très populaires, que la technologie de réseau a progressé, et qu'on a vu l'émergence soudaine de l'e-commerce.

Les règles de gestion de l'Internet de la Chine ne parlent jamais de « liberté absolue » ; les paroles et les actes de tout un chacun sur le réseau doivent être limitées dans les mesures permises par le cadre de la loi. Toutefois, en vertu du principe de pragmatisme en ce domaine, la Chine respecte pleinement les droits légitimes des citoyens à l'expression, et elle attache une grande importance à la protection des renseignements personnels. À notre avis, clamer haut et fort qu'il faut faire disparaitre tout type de contrôle sur le réseau, encourager la « libre circulation de l'information », tout en, d'une part, écoutant secrètement la vie privée des citoyens, et d'autre part jouer à la victime de la censure d'autres pays tout en amorçant une cyberguerre, ou encore également se livrer à des pratiques de cyber-attaques transnationales, témoigne non seulement d'une hypocrisie flagrante, mais aussi d'une moralité douteuse.

A notre époque où de grands volumes de données circulent, la sécurité de l'information en réseau est un défi pour l'humanité. Trouver un équilibre raisonnable entre le maintien de la sécurité publique et la protection de la vie privée des citoyens n'est pas une tâche facile. A vouloir faire deux poids deux mesures sur cette question, on ne peut que tomber dans un dilemme moral et faire face à une gêne indicible. Ce n'est qu'avec de l'ouverture d'esprit, du respect mutuel, un renforcement de la communication, de l'égalité et de la coopération, que nous pourrons tous travailler ensemble pour construire la paix, la sécurité, la transparence et la coopération dans le cyberespace.

Le Quotidien du Peuple (21 juin 2013, 05 Edition)

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