«C'est le repas le plus important pendant le Ramadan, et les gens mangent habituellement beaucoup afin d'avoir assez d'énergie pour le jeûne», a-t-elle expliqué.
Pendant ce mois saint, tous les matins, elle ira frapper à la porte de chaque maison pour réveiller ses proches : «je ne veux pas leur faire rater le repas. Sinon, ils vont avoir très faim pendant le reste de la journée».
«J'ai toujours eu de bonnes relations avec mes voisins, peu importe s’ils sont Ouïgoure ou Han je suis toujours en contact étroit avec les enfants de l'un des meilleurs amis Han de mon père, nous nous rendons visite mutuellement à l’occasion de la Fête du Printemps et de nos festivités».
Quand Horiyat Zaynidin était enfant, ce n’était pas pensable de pouvoir déguster un repas élaboré après le jeûne. Mais bien que la vie est devenue moins dure, une partie de l'ambiance festive des années précédentes s’est perdue.
En réponse à certains médias étrangers prétendant que les gouvernements locaux dans le Xinjiang "intervenaient" dans les pratiques religieuses pendant le ramadan, la mère de famille a indiqué quelle n’avait rien vu de particulier.
«Autant que je sache, mon école n'a pas reçu de consignes du gouvernement pour nous dire ce que nous devions faire.
Et sa fille de préciser: «Mon école n'a jamais fait aucune demande quant à savoir si les élèves observaient le jeûne ou pas».