La Constitution égyptienne doit être amendée dans les quatre prochains mois, après quoi des élections législative puis un scrutin présidentiel seront organisés, a annoncé mercredi un conseiller politique présidentiel.
« Le nouveau Parlement sera élu dans les deux mois suivant l'amendement de la Constitution. Une semaine après la réunion du nouveau Parlement, une élection présidentielle sera organisée », a déclaré aux journalistes Mostafa Hegazi, conseiller du président par intérim Adli Mansour, lors d'une conférence de presse.
M. Hegazi a noté qu'une nouvelle institution serait mise en place pour faciliter les procédures de la justice de transition et de la réconciliation.
« C'est pour cette raison que nous avons un nouveau ministre de la Justice de transition et de la Réconciliation, et que nous aurons une commission de justice de transition », a déclaré M. Hegazi, ajoutant que le processus de réconciliation serait basé sur la justice et l'état de droit.
M. Hegazi a souligné que l'arrestation de certains membres éminents des Frères musulmans était conforme aux procédures juridiques applicables aux charges d'incitation à la violence et d' autres accusations applicables.
Il a également démenti les affirmations selon lesquelles le vice-président en charge des Relations étrangères, Mohamed ElBaradei, aurait commencé son travail par une visite en Israël.
Par ailleurs, il a démenti que le sous-secrétaire d'État américain William Burns ait demandé aux autorités égyptiennes, lors de sa récente visite en Égypte, de libérer le président islamiste déchu Mohamed Morsi.
M. Hegazi a souligné qu'il n'y aurait aucune exclusion, isolation ou aliénation de quelque parti politique que ce soit, soulignant que l'État n'entamerait pas de procédures d'exception face aux manifestations continues des Frères musulmans.