Beijing envisage de quasiment doubler le nombre de vélos à louer, à 25 000 cette l'année, et envisage d'en ajouter par la suite, afin de réduire la pollution atmosphérique et la congestion du trafic dans la ville.
Avec le nombre d'automobiles privées estimé à plus de 6 millions d'ici la fin de 2016, Beijing encourage une plus grande utilisation du transport à deux roues en vue d'affaiblir, faute de pouvoir l'inverser, la domination de l'automobile dans la capitale, une des causes de la pollution de l'air sévère dans beaucoup de villes de premier niveau.
Le projet de location de vélos publics qui a débuté en 2011 à Beijing a prouvé sa popularité, avec un succès initial qui a vu de nombreux utilisateurs au cours de sa période d'essai de deux ans.
« En tant que projet de bien-être public, le service de location a dans une certaine mesure besoin d'encourager l'utilisation des transports en commun dans la ville jusqu'à présent », a déclaré Zhu Haiyan, un employé de la Commission du transport de Beijing.
Comme beaucoup d'autres habitants locaux, Lu Xingchi passe deux heures par jour dans les transports entre sa maison et le bureau.
Ce qui le gênait le plus, ce n'était pas la foule et les embouteillages qu'il rencontrait chaque jour dans le métro, mais les 2 km supplémentaires entre sa maison et la station de métro la plus proche.
« Il faut autant de temps pour marcher 2 km à pied que pour faire 13 km dans le métro », a indiqué ingénieur logiciel de 27 ans.
Le temps passé sur la route a été réduit près d'un tiers pour M. Lu en profitant de la plus grande allocation de vélos publics dans toute la ville, dont une station de location dans sa communauté, dans le district de Chaoyang. « Maintenant, je prend un vélo de location de ma communauté jusqu'à la station de métro Liangmaqiao, où je rends le vélo et prends le métro, a-t-il dit, vous pouvez rendre le vélo tout de suite et pas besoin de s'inquiéter qu'il soit volé ».