Mme Bokova a dit qu'elle est confiante en ce qui concerne les réformes de l'éducation en milieu rural en Chine.
« Je suis sûre que si les bons objectifs sont là, elles seront couronnées de succès. C'est un énorme défi, en termes de formation des enseignants, de la conception de programmes d'études et d'accès ».
Elle a dit que la « priorité politique » accordée par le Gouvernement chinois à l'amélioration de l'éducation et sa capacité à élaborer un plan national sur l'éducation ont été le moteur des forces qui sont derrière le succès de la Chine dans l'augmentation de l'accès à l'éducation pour tous les enfants.
« La planification de l'éducation est un défi pour de nombreux pays en développement, et je pense que la Chine a donné un bon exemple », dit-elle.
Mme Bokova a dit qu'elle est également impressionnée par les investissements du Gouvernement chinois en matière de formation professionnelle. L'UNESCO, en reconnaissance de la réussite de la Chine dans les progrès en formation professionnelle, a tenu son troisième Congrès international sur l'enseignement technique et la formation professionnelle à Shanghai en 2012.
« Je pense que la formation professionnelle est toujours un défi, mais que la Chine a donné un exemple très intéressant d'approche très ciblée pour cela. Ce n'est pas par hasard que nous avons organisé ce forum en Chine », dit-elle.
Mme Bokova a déclaré que l'UNESCO continuera à travailler étroitement avec la Chine sur les réformes de l'éducation. Elle a dit que la prochaine visite de Xi Jingping à l'UNESCO envoie un message fort de l'engagement de la coopération entre l'UNESCO et la Chine. Elle a dit qu'elle a hâte d'entendre le discours du Président chinois à l'UNESCO, qui, dit-elle, fera partager « d'une part l'expérience de la Chine et d'autre part la vision de la Chine pour le développement d'une paix durable dans le monde ».
« Je pense que cette visite sera un soutien pour la puissance douce de l'UNESCO au sein du système des Nations Unies. Nous avons besoin de la puissance douce pour l'apprentissage de la science et du patrimoine et le dialogue culturel », a-t-elle dit.