Le présidents guinéen Alpha Condé et son homologue sénégalais Macky Sall ont affirmé lundi, leur engagement à faire de l'axe Conakry-Dakar un modèle de partenariat dynamique et sincère dans la sous région ouest africaine.
Cette déclaration a été faite au cours d'une conférence de presse animée conjointement par les deux hommes d'Etat à Conakry.
Dans un communiqué conjoint, les deux présidents ont réaffirmé leur ferme détermination à capitaliser les liens historiques unissant les deux peuples, à travers la géographie l'histoire et les liens sociaux.
Les deux Chefs d'Etat ont insisté sur l'impérieuse nécessité de réaliser des infrastructures d'intégration, notamment dans les domaines de l'énergie hydroélectrique, de l'hydraulique, des mines, de l'agriculture, des routes, des transports et des télécommunications.
Pour ce faire, ils ont décidé de conjuguer leurs efforts dans le cadre de la mobilisation de ressources financières nécessaires, pour des projets prioritaires d'intérêt commun, en particulier dans le domaine de l'énergie et des infrastructures routières.
La coopération dans le domaine de l'agriculture, de l'enseignement supérieurs, de la formation technique, des échanges culturels et de la qualification des cadres notamment de le secteur judiciaire, sont autant de pistes de coopération entres les deux pays.
Pour concrétiser cette volonté, le président sénégalais a officiellement annoncé le rabais des frais d'inscription des étudiants guinéens dans les universités sénégalaises au même niveau que pour les étudiants sénégalais.
Ainsi, au lieu de payer 150 000 F CFA, comme frais d'inscription dans une université sénégalaise, un étudiant guinéen payera désormais 5000 F CFA, le même tarif exigé pour l'étudiant sénégalais.
Soucieux de préserver la paix, la stabilité et le bon voisinage, les deux Chefs d'Etat ont appelé au renforcement de la coopération entre les forces de défense et de sécurité, afin de lutter contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière, le trafic de drogue et de personnes, la piraterie en mer, ainsi que la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.
Dans cette perspective, la coopération concernera aussi les services de douanes et la surveillance des frontières, y compris par le moyen de patrouilles mixtes.