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République centrafricaine : le pouvoir dos au mur, nécessité de négociation avec les rebelles (ANALYSE)

( Xinhua )

28.12.2012 à 13h16

Près de dix ans après son coup d'Etat réussi du 15 mars 2003 et au lendemain de la célébration des 50 ans d'indépendance de la République centrafricaine (RCA).

1er décembre, le régime du président François Bozizé apparaît comme vacillant face à une rébellion annoncée aux portes de Bangui, ce qui augure des moments critiques pour le pouvoir, de l'avis des analystes.

Sous la direction de Michel Am Nondokro Djotodia, ex-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères et ex-consul de la RCA à Nyala au Soudan, la coalition rebelle Séléka, apparue depuis le 10 décembre à l'Est et au Nord du pays, est venue brusquement rompre la fragile stabilité sociopolitique interne que la réélection contestée de Bozizé en janvier 2011 n'a pas permis de consolider.

Alors que des milliers de personnes se réfugient vers les pays voisins pour fuir les combats entre cette organisation et les forces régulières soutenues par l'armée tchadienne, et que les Nations Unies ont ordonné le retrait de leur personnel non essentiel après l'attaque des locaux de l'ambassade de France mercredi à Bangui par des manifestants, les observateurs s'interrogent sur l'absence de réaction des autorités pour répondre à l'appel au dialogue des rebelles.

"Depuis son arrivée au pouvoir, Bangui n'a pu survivre que parce qu'il y avait une force sous-régionale [la Force multinationale d'Afrique centrale, FOMAC, NDLR], qui est en train d'arriver à son terme. Deuxièmement, la Centrafrique a été plus ou moins stabilisée parce qu'il y a une base française [stationnée à l'aéroport de Bangui, NDLR]", a analysé à Xinhua le politologue camerounais Joseph Vincent Ntuda Ebodé.

En dépit de l'attaque de l'ambassade française dans la capitale centrafricaine, les autorités de Paris ont cependant annoncé leur intention de ne pas intervenir pour voler au secours du pouvoir François Bozizé, cet ex-chef rebelle ayant évincé Ange-Félix Patassé, aujourd'hui décédé. Ce qui n'est pas le cas du Tchad, pays voisin ayant également contribué aux efforts de stabilisation en RCA et qui a envoyé des troupes prêter main forte aux Forces armées centrafricaines (FACA).

"Ce régime en place actuellement est arrivé au pouvoir par un coup d'Etat. Ce coup d'Etat a été soutenu par le Tchad, pour des raisons qui sont internes au Tchad", a rappelé Ntuda Ebodé, en soulignant toutefois que même si le Tchad peut avoir intervenu cette fois-ci... il revient aux Centrafricains eux-mêmes de trouver un minimum de consensus qui privilégie la négociation par rapport à la prise d'armes, pour résoudre leurs différends.

"C'est le pouvoir en place qui doit négocier avec les différentes composantes, dégager un certain minimum qui peut être accepté et acceptable par l'ensemble des forces politiques, militaires, sociales, administratives", a indiqué ce spécialiste des questions de stratégie, de sécurité et de gestion des conflits.

Ce consensus aurait pu prévaloir depuis la tenue du dialogue politique dit "inclusif" en décembre 2008 qui avait réuni à la même table le président Bozizé et ses adversaires dont l'ex-chef de l'Etat déchu Ange-Félix Patassé, de retour de son exil à Lomé au Togo, et des représentants de l'opposition armée tels Jean-Jacques Démafouth, autorisé à se présenter sur les base des décisions de ce conclave à la présidentielle de janvier 2011.

Organisé après une série de reports suite à des désaccords entre le pouvoir et l'opposition sur les modalités pratiques liées à son déroulement, ce scrutin (couplé avec les législatives) auquel avaient également pris part, entre autres, Patassé et l'ex-Premier ministre Martin Ziguelé, avait consacré la victoire - par plus de 60% des voix, selon les résultats officiels - contestée de l'ancien chef d'état major de l'armée centrafricaine, accusé de fraudes.

Peu porté vers la moindre concession, c'est un François Bozizé qui, élu une première fois en 2007, s'est retrouvé face à une opposition presque dans son ensemble qui lui déniait la légitimité de son pouvoir. Quelques mois plus tard, le décès de Patassé, dont il a été accusé de n'avoir pas facilité l'évacuation sanitaire vers l'étranger dans les délais raisonnables, puis l'arrestation de Démafouth avaient ravivé la tension.

Du coup, l'avancée rapide des rebelles de la coalition Séléka laisse penser que, estime le Pr. Ntuda Ebodé, "leur vitesse de progression ne rencontre pas de résistance majeure. Cela signifie que les militaires favorables au régime soit rejoignent les rebelles, soit reculent. Et si les militaires reculent ou bien s'ils s'associent plutôt aux rebelles, cela signifie que le pouvoir risque de ne pas tenir longtemps".

En outre, "les dernières informations indiquent aussi bien Brazzaville, qui tient la présidence de la CEMAC [Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, composée du Cameroun, du Congo, du Gabon, la Guinée équatoriale, de la RCA et du Tchad, NDLR], que Libreville, qui a été à l'origine de la force sous-régionale de stabilisation en Centrafrique, estiment que le pouvoir centrafricain garde un mutisme durable face aux récriminations des rebelles".

Depuis toujours, le régime de Bozizé vit sous la menace rebelle. Plusieurs mouvements armés opposés à son pouvoir dont celui de Jean-Jacques Démafouth par exemple vivent retranchés principalement dans le Nord et l'Est du pays, qu'est venu par ailleurs occuper la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) du mystérieux Joseph Kony.

En cause, l'échec de l'opération DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) des combattants de ces organisations qui devait ouvrir la voie, après le "dialogue politique inclusif", à un retour à la paix dans le pays, dès 2010, avant le double scrutin de janvier 2011.

Par Raphaël MVOGO

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