La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la Guinée a mis en place de plusieurs dispositifs pour assurer la transparence et la crédibilité des prochaines élections législatives, prévues le 12 mai 2013. Pour ce faire, le département de la CENI en charge de la transparence, en collaboration avec le gouvernement guinéen et les partenaires techniques, a procédé à l'élaboration d'un "manuel de transparence des législatives 2013", pour faciliter le contrôle des différentes étapes des élections.
Ce document d'orientation stratégique est un outil de travail mis à la disposition des acteurs politiques, de la société civile et de tous les intervenants dans le processus électoral, afin de contribuer à la gestion transparente et exacte des futures élections, dont l'enjeu politique n'est pas à négliger en Guinée.
Le chef de département transparences de la CENI Maxim Koivogui a estimé que le contrôle, le suivi et l'évaluation du processus des élections doivent êtres des préalables pour empêcher toutes fraudes ou toutes manigances en faveurs d'un camp et au détriment du choix des citoyens guinéens.
Ce "manuel de transparence des législatives 2013" dit-il, est un instrument de contrôle de toutes les activités de la CENI. Il doit servir aux acteurs politiques et ceux de la société civile, afin d'assoir la conviction des électeurs guinéens sur la fiabilité du scrutin électoral.
"La plupart des conflits sont nés des élections mal gérées", a indiqué M. Koivigui, avant d'inviter tous les acteurs à s' impliquer donc dans la consolidation de la paix à travers une élection justes et équitable.
Selon lui, ce document de transparence repose sur la constitution guinéenne et le code électoral, sur le chronogramme préalablement fixé par la CENI et sur les valeurs de paix et de quiétude sociale, avec le respect du choix des électeurs à propos des futurs parlementaires guinéens.
Ainsi, dans le souci de contribuer à la cohésion sociale, la CENI compte construire les droits de l'homme en "matière électorale" à travers la mise en oeuvre des mécanismes de transparence du processus électoral.
La transparence doit être "l'épicentre de notre démocratie et notre développement socioéconomique", a expliqué Maxim Koivogui.
Il a formulé le souhait de voir les futures élections législatives devenir une "véritable fête au village" et surtout éviter qu'elles ne soient "source" de troubles sociaux pour le pays.