Suite aux affrontements entre militaires vendredi dernier à Bamako, plusieurs leaders politiques maliens qui soutiennent ou qui s'oppsoent au putsch du 22 mars 2012 ont été interpellés par les autorités de la sécurité nationale depuis lundi.
Parmi les leaders interpelés firuge le secrétaire général du parti SADI et leader du Mouvement Populaire du 22 mars (MP 22, né après le coup d'Etat de mars 2012), Dr Oumar Mariko.
Selon une déclaration du MP22 publiée mardi soir, Dr Oumar Mariko, interpellé lundi après-midi par le service de sécurité nationale, "n'est toujours pas libéré" 24 heures après.
Vendredi dernier, la tentative des militaires "bérets verts" ( ex-putschistes), des élements de la garde nationale et des policiers de déloger les soldats du 33e régiment de commandos parachutistes (bérets rouges) de leur camp à Bamako a dégénéré en affrontements sanglants.
Les bérets rouges, fidèles au président de l'époque, Amadou Toumani Touré lors du putsch de mars 2012, refusent la décision des autorités militaires actuelles de les réaffectés dans d'autres unités.
Lundi, le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le général Yamoussa Camara, leur a reproché le refus de joindre leurs nouveaux postes.
"Les éléments du 33e régiment de commandos qui refusent d'aller à leurs nouvelles affections sont des indisciplinés, des déserteurs, et ils doivent être punis selon les mesures disciplinaires de l'armée militaire", a indiqué le général Camara, avant de "déplorer" l'implication des hommes politiques dans cette affaire.
Il a ajouté que "le dernier mot revient au président de la république, Dioncounda Traoré, et au Premier ministre, Diango Cissoko".