Environ 300 militaires français en provenance des Forces françaises au Gabon (FFG) ont été déployés en République centrafricaine à Bangui, dans la nuit du 22 au 23 mars 2013 et dans la journée du 24 mars, pour assurer "si nécessaire" la sécurité des ressortissants et des emprises diplomatiques françaises, selon un communiqué de presse publié dimanche sur le site internet du ministère français de la Défense.
Depuis le 22 mars, ce sont les militaires français de l' opération Boali, dont une compagnie du 1er régiment d'infanterie ( 1er RI) stationnée sur l'aéroport de Bangui, qui sont en mesure d' assurer la sécurité des ressortissants et des emprises françaises de la capitale. Cette compagnie a été renforcée le 22 mars par un état-major tactique du 6e bataillon d'infanterie de Marine (6e BIMa) et une compagnie de marsouins du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (8e RPIMa) en mission de courte durée au Gabon (FFG). Ils ont été mis en place depuis Libreville par C160 Transall et par C130. Ce dispositif a de nouveau été renforcé dans la journée du 24 mars par une compagnie du 3e RIMa également en mission de courte durée au Gabon.
Le président français François Hollande a affirmé dimanche avoir décidé de renforcer la présence militaire française à Bangui afin d'assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
Les rebelles de l'alliance "Séléka" ont pris le palais présidentiel dans la capitale Bangui de la République centrafricaine ce dimanche matin et le président François Bozizé serait en fuite vers la République démocratique du Congo.