Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus lundi :
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FRATERNITE MATIN
Les mères d'Odienné ont été célébrées samedi au stade de la ville. A cette occasion, la Première dame Dominique Ouattara, présidente fondatrice de Children of Africa, a demandé à la Coopérative d'épargne et de crédit (Coopec) d'Odienné de rouvrir ses portes afin que les femmes puissent bénéficier du fonds d'appui à l'effet de créer des activités génératrices de revenus afin de se prendre en charge. Tout en magnifiant celles qui portent et entretiennent la vie humaine auprès de leurs époux, Dominique Ouattara a exprimé sa reconnaissance pour le soutien que les populations des régions du Kabadougou et du Folon apportent au président de la République. "Le président travaille d'arrache-pied afin que notre pays connaisse un avenir radieux et que vous soyez fiers de lui. Il se bat pour améliorer vos conditions de vie et celles de nos enfants. Il a encore besoin de toutes vos prières pour réussir sa mission", dira-t-elle.
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NORD-SUD
Le dialogue politique n'a toujours pas repris, alors que fin mai, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan l'annonçait pour ce "mois de juin". Il est possible de faire un bilan des efforts visant à normaliser la vie politique en s'appuyant sur les observations d'organismes internationaux et l'actualité de la scène politique nationale. La lettre d'adieu de Bert Koenders, par exemple, en dit long sur les attentes de la communauté internationale. L'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'Onu se félicite certes des "changements profonds" réalisés par le gouvernement. Mais il l'encourage à relever d'autres "défis" au plan politique, judiciaire et social. Le Néerlandais emboîtant ainsi le pas à son homologue diplomate américain, Philip Carter III, préconise un processus de paix "inclusif". Ce projet devrait prendre forme par le processus électoral qui a pris fin récemment et auquel le gouvernement a invité l'opposition. Le Front populaire ivoirien (FPI) y a opposé un "boycott".
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L'EXPRESSION
C'est aujourd'hui que les victimes de la crise post-électorale ont décidé de se faire entendre face à la tergiversation de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'affaire "le procureur contre Laurent Gbagbo". Ils ont décidé d'occuper l'espace entre le palais de justice d'Abidjan et la cathédrale du Plateau pour crier leur ras-le-bol. Selon eux, la CPI a eu tort d'ajourner la confirmation des charges contre l'ancien président ivoirien. Le député Alphonse Soro, leader de l'Alliance pour le changement (APC), initiateur de la mobilisation a affirmé que les victimes viendront de tout le pays pour dire à la CPI qu'elle s'est trompée car les preuves sont suffisantes pour confirmer les preuves contre Laurent Gbagbo. Elle n'avait donc pas à demander de nouvelles preuves à la procureure Fatou Bensouda. Les activités seront paralysées si l'on s'en tient à la déclaration des victimes.