Au total, 299 combattants du M23 se sont rendus depuis février dernier, aux différents postes opérationnels de la force de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), a indiqué le lieutenant colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la MONUSCO, au cours du point de presse hebdomadaire tenu mercredi à Kinshasa.
Selon le lieutenant colonel Basse, outre ces multiples désertions, le M23 est également confronté aux attaques répétées contre ses positions par les groupes des Maï-Maï Nyatura et les forces négatives présentes dans le territoire de Rutshuru.
Cependant, a-t-il ajouté, la situation sécuritaire et celle du droit de l'homme demeurent préoccupantes dans le territoire de Rutshuru, occupé par le M23 où l'on signale des enlèvements des civils, des viols, des meurtres ainsi que des pillages récurrents perpétrés par les éléments de ce mouvement rebelle.
La situation sécuritaire, jugée tendue la semaine dernière au Nord-Kivu, est néanmoins restées sous le contrôle des forces onusiennes et congolaises, a affirmé le lieutenant colonel Basse.