Flash :

Chine : des inondations menacent des ruines du séisme de 2008 au Sichuan La brigade des sapeurs-pompiers locale mise en cause dans l'incendie meurtrier de l'usine Baoyuanfeng La justice égyptienne enquête sur les accusations contre Morsi Une mine de charbon trouvée coupable de multiples infractions criminelles Soudan : sept casques bleus tués et 17 autres blessés au Darfour ElBaradei prête serment en tant que vice-président égyptien par intérim Chine : les pluies torrentielles ininterrompues tuent 13 personnes au Shaanxi Mali : les 28 candidats sur le terrain pour convaincre leurs compatriotes (SYNTHESE) Guinée : recomposition du paysage politique sur fond d'alliances électorales (ANALYSE) RDC : plus de 30.000 personnes se réfugient en Ouganda (PAPIER GENERAL) La conférence de Bissau montre la voie pour mettre fin à l'impunité(PAPIER GENERAL) Côte d'Ivoire : vers un plan d'urgence pour la reconstitution du couvert forestier (SYNTHESE) France : le bilan de 6 morts "définitif" pour le déraillement de Brétigny-sur-Orge La Chine encourage les constructeurs automobiles à entrer sur le marché des véhicules d'occasion Les Etats-Unis et la Chine sont d'accord pour poursuivre un traité bilatéral d'investissements Chine : une inondation tue huit touristes au Guangxi En images : le super-typhon Soulik touche le Taiwan Rooney reste un joueur de Manchester United Patrimoine mondial : le dossier du séga mauricien accepté par l' UNESCO Bénin: lancement du projet "dix millions d'âmes pour dix millions d'arbres

Beijing  Pluie  26℃~22℃  City Forecast
Français>>Afrique

La conférence de Bissau montre la voie pour mettre fin à l'impunité(PAPIER GENERAL)

( Xinhua )

15.07.2013 à 08h27

La création d'une commission d'enquête sur les assassinats politiques survenus ces dernières années en Guinée-Bissau, a été la principale recommandation de la conférence nationale sur l'impunité, la justice et les droits de l' homme qui s'est terminée vendredi à Bissau.

La déclaration finale de la conférence qui a regroupé les autorités gouvernementales, judiciaires et de la société civile, souligne la nécessité d'"une réforme sérieuse et efficace dans tous les domaines dans les secteurs de la justice, de la défense, de la sécurité et de l'administration publique".

Elle recommande que la fonction de procureur de la République s' éloigne de l'arène politique comme le veut la constitution bissau-guinéenne, l'adoption d'un code de justice militaire et la ratification du protocole de la Cour africaine des Droits humains.

"Ces décisions visent à mettre un terme à l'impunité en Guinée- Bissau survenue au cours des années, en particulier après le conflit politico-militaire 1998- 99", conclut le rapport final de la conférence.

Commentant les travaux, le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux droits de l'homme, Ivan Simonovic, a estimé que "cette conférence a établi une dynamique positive dans la lutte contre l'impunité avant les élections (présidentielles et législatives), et prépare la voie à un renforcement de l'Etat de droit après les élections".

Il a souligné que l'amnistie doit être accordée uniquement en accord avec le droit international. Il a fait remarquer à cet égard que la loi d'amnistie de 2008 "a montré que malgré tous les efforts déployés pour lutter contre l'impunité depuis 2004, le nombre d'infractions a augmenté depuis la promulgation de cette loi, y compris après le coup d'Etat en 2012, et contribué davantage à la culture de l'impunité en Guinée-Bissau".

Au cours des quinze dernières années, la situation en Guinée- Bissau a été caractérisée par des coups d'Etat récurrents, liés à des violations des droits humains, notamment des homicides à caractère politique, enlèvements, tortures, arrestations et détentions arbitraires d'opposants politiques et de représentants de la société civile, déplorent les organisations des droits de l' homme.

Elles citent notamment l'assassinat en mars 2009, du président Nino Vieira dans sa résidence privée à Bissau, quelques heures après celui du général Tagme Na Waie, chef d'état-major, tué dans l'explosion d'une bombe à l'état-major général des forces armées.

Si l'enquête sur l'assassinat du général Tagme a été bouclée, il reste maintenant le procès des présumés auteurs devant le Tribunal militaire supérieur. Quant au dossier du président Vieira, il est encore en attente.

Parmi les autres crimes non élucidés figure l'assassinat en juin 2009 du député Baciro Dabo, candidat à la présidentielle et du député Helder Proença, tous deux accusés de tentative de coup d'Etat.

En octobre 2012, suite à l'attaque de la caserne des commandos à la périphérie de Bissau, plus d'une douzaine de personnes dont des civils et militaires ont été tuées.

Certains dirigeants politiques ont également été persécutés, battus. C'est le cas de deux leaders de parti politique, Iancuba Djola Injai et Silvestre Alves, qui ont été molestés par des militaires et qui sont actuellement à l'étranger pour un traitement médical.

"Ce sont des situations de ce genre qui conduisent à dire que la Guinée-Bissau est un pays de l'impunité", concluent des analystes de droits de l'homme en marge de la conférence nationale sur l'impunité.

Articles recommandés:

Chine : nouvelle ligne de TGV

Les bâtiments les plus étranges du monde

Scarlett Johansson, une Américaine à Paris

Interview de Carla Bruni par « Dujour » : « J'étais nue partout »

Le futur bébé de Kate Middleton objet de tous les paris

Michael Jackson aurait acheté le silence de 24 enfants dont il aurait abusé

Forbes : les cent Célébrités les plus puissantes en 2013

Ne pas rendre visite aux personnes âgées est désormais illégal

Points de vues divergents quant à la réussite du Gaokao

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales