Kotb Mokhlès, envoyé spécial du président par intérim égyptien Adly Mansour, a séjourné mercredi à Libreville, dans le but de solliciter le soutien du Gabon auprès de l'Union africaine (UA), qui a suspendu l'Egypte suite à la chute du président Mohamed Morsi.
Face cette décision de l'UA, l'Egypte a dépêché des émissaires auprès de plusieurs pays du continent, afin que ceux-ci plaident auprès de l'UA pour reconsidérer sa position.
En provenance de Brazzaville et de Yaoundé, Kotb Mokhlès a déclaré que son pays "entendait jouer la fibre diplomatique pour ramener les autorités de l'UA à de meilleurs sentiments".
"Ce qui se déroule en Egypte actuellement n'a rien à voir avec la révolution populaire ayant précipité la chute de l'ancien Raïs, Hosni Moubarack", a indiqué l'émissaire égyptien.
Il a affirmé s'étonner de ce que la révolte des jeunes et des élections anticipées et libres soit considérée comme une mutinerie et sanctionnée au niveau de l'Organisation panafricaine.