Le conseiller médiatique de la présidence égyptienne, Ahmed al-Mislimani, a déclaré lundi que le pays n'imposerait pas de loi d'urgence pour l'instant, a rapporté la télévision nationale.
Lors d'une conférence de presse, M. Mislimani a déclaré que l'attribution la veille par le président de certains pouvoirs au Premier ministre ne signifiait pas que la loi serait imposée rapidement. Dimanche, quand le président intérimaire Adli Mansour a publié le décret, des rumeurs ont laissé entendre que cette décision pouvait être un prélude à une vaste opération contre certains loyalistes du président Mohamed Morsi, qui ont lancé des attaques contre les forces de sécurité dans la péninsule du Sinaï.
Cependant, M. Mislimani a déclaré que la décision de M. Adli avait été prise dans le but d'atteindre un Etat civil. Tout en réfutant la rumeur selon laquelle la loi d'urgence serait bientôt imposée, le conseiller présidentiel a souligné que certains événements pourraient nécessiter sa mise en place, et ce pour la préservation de la sécurité nationale.
Il a ajouté : « Nous devons faire face à du terrorisme organisé dans le Sinaï qui vise l'armée et la police ». Au cours des deux dernières semaines, au moins 30 personnes, dont des soldats et des civils, ont été tuées dans des attaques armées similaires contre les centres de sécurité et les barrages dans le Sinaï Nord.