Le gouvernement zambien a mis en garde l'ancien président du pays Rupiah Banda qu'il sera inculpé d'autres accusations de corruption s'il continue de provoquer le gouvernement, a rapporté lundi le journal the Post of Zambia.
M. Banda a été arrêté et inculpé de deux accusations de corruption après le retrait de son immunité par le parlement en mars dernier. Il est actuellement en train de comparaître devant un tribunal en raison d'un accord pétrolier nigérian de 2,5 millions de dollars et une autre accusation de dissimulation de neuf camions légers offerts au gouvernement par une entreprise de construction.
Le ministre de la Justice Wynter Kabimba, en réaction à la déclaration de M. Banda, qui a conseillé la semaine dernière à son fils fugitif Henry, recherché par les agences de sécurité pour répondre à des accusations d'implication présumée dans la corruption, à ne pas revenir, a déclaré que l'ancien président devrait rester calme au lieu de provoquer le gouvernement.
"Mon seul conseil à l'ancien président Rupiah Banda, est qu'il reste calme, et c'est ce que nous attendons d'une personne pardonnée, au lieu d'être provocateur. Il y a encore plus d'accusations à venir contre lui", a dit le ministre zambien, cité par le journal.
Le ministre zambien a averti que si l'ancien président continue d'être provocateur, le gouvernement sera obligé de faire ce que les citoyens ont demandé à toutes les personnes impliquées dans des actes de corruption.
Jeudi dernier, M. Banda était fâché lorsque la police a arrêté son premier fils, Andrew, sur une accusation de diffamation envers le président zambien Michael Sata.