Le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a affirmé dimanche qu'il n'a jamais été question de la signature d'un accord de défense entre le Mali et la France le 20 janvier, contrairement aux rumeurs qui ont circulé à ce propos à Bamako.
"Nous n'avions pas arrêté le 20 janvier pour cela, mais avec la France, comme avec tous les autres pays, nous estimons que nous devons avoir un cadre juridique et politique qui va organiser nos relations militaires, comme cela s'est fait dans le domaine de l' éducation, de la santé, des finances et beaucoup d'autres domaines ", a affirmé le ministre lors d'un déjeuner de presse.
"Les groupes d'experts sont en train de travailler pour que nous puissions nous doter d'un accord de coopération en matière de défense", a-t-il indiqué.
Le ministre a noté qu'il sera aussi question de "la relance de la coopération militaire avec la Mauritanie et probablement avec le Tchad", avant de rappeler que son pays en a déjà avec le Niger et l'Algérie.
Le déjeuner de presse a été organisé dans le cadre de la célébration du 53e anniversaire de l'armée malienne. Une occasion que le Mali a saisie pour le lancement de la construction des logements sociaux pour l'armée malienne.
Pour la même circonstance, une stèle dédiée à tous les morts pour l'indépendance et la libération du nord du Mali, sera inaugurée lundi par le président malien.
Le 20 janvier est une date symbolique pour l'armée malienne. C'est en effet le 20 janvier 1961 que le président malien Modibo Kéita avait demandé à la France d'évacuer ses bases installées au Mali (Bamako, Kati, Gao et Tessalit).