Dernière mise à jour à 09h07 le 19/10
Le président djiboutien, Ismail Omar Guelleh, a déclaré samedi que les actions de la Force en attente de l'Afrique de l'Est (EASF) devrait intégrer de nouvelles dimensions telles que "le terrorisme, les pandémies, les catastrophes naturelles et l'application des lois".
Depuis sa création il y a dix ans, l'EASF a "permis d'accélérer l'intégration au sein de notre région", dans le but de renforcer notre volonté politique de continuer à travailler comme un seul dans des situations qui changent tous les jours, a indiqué le président Guelleh à l'ouverture d'un conseil des ministres de la Défense et de la Sécurité des pays membre de l'EASF.
Le directeur de l'EASAF, Ismail Chanfi, a mis l'accent sur les espoirs qu'incarne la force est-africaine en attente dans une région longtemps en proie à des conflits meurtriers.
Pour M. Chanfi, l'EASF est actuellement à même de mener à bien la mission qui lui est assignée tant la participation des pays qui y contribuent a été effective au cours des dix dernières années.
Outre les ministres de la Défense des dix pays partenaires de l'EASF, les membres du gouvernement djiboutien, des parlementaires locaux, des représentants des organisations internationales et du corps diplomatique accrédité à Djibouti, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires ont assisté à la cérémonie d'ouverture de la réunion.
Au cours de la réunion, les ministres en charge de la Défense des Etats des pays contributeurs à l'EASF devraient examiner, à huis clos, les voies et moyens d'accentuer encore davantage les capacités opérationnelles de l'EASF.
L'EASF a été créée au Sommet de l'Union Africaine en juillet 2004 à Addis-Abeba en Ethiopie, avec la participation de dix pays que sont le Burundi, les Comores, Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan et Ouganda. Ces pays sont liés par un traité signé en avril 2005.
L'EASF a pour objectif de créer une force de défense est-africaine qui doit contribuer à résoudre les conflits régionaux et africaine. Elle a également pour mission la sauvegarde de la paix et de la sécurité dans la région.
Dotée d'un effectif de 5.000 soldats fournis par ces dix pays est-africains, l'EASF est pleinement habilitée à intervenir dans les zones de conflits pour y assurer des opérations de maintien de l'ordre et de préservation de la paix.