Dernière mise à jour à 09h02 le 16/12
Le Burkina Faso qui a échappé en mi-septembre à un coup d'Etat manqué perpétré par l'ancien bras droit de l'ex-président Blaise Compaoré, a annoncé mardi sa décision d'interdire l'utilisation des pétards et autres explosifs similaires à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Dans un communiqué, le ministre délégué chargé de la sécurité informe la population que "l'usage des pétards et autres explosifs similaires à l'occasion des fêtes de fin d'année, est interdit sur toute l'étendue du territoire national".
Selon le texte, cette mesure vise à garantir la "quiétude" et la "sérénité au cours des fêtes de fin d'année.
Le Burkina Faso vit encore avec les séquelles du putsch manqué du 16 septembre dernier, qui a fait une quinzaine de morts et plus de 200 blessés.
Durant près d'une semaine, les soldats de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont terrorisé les Burkinabè, avant d'être défaits par les manifestants et des colonnes de l'armée régulière venues de l'intérieur du pays.
Le Burkina Faso, après la chute de Blaise Compaoré par une révolte populaire, en fin-octobre 2014, a réussi à organiser des élections "libres" et "transparentes", treize mois après, qui ont consacré la victoire de l'ancien Premier ministre de Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré.