Dernière mise à jour à 13h42 le 12/01
A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a jugé lundi regrettables les retards dans la mise en œuvre de l'accord de paix entre les autorités et les groupes armés du nord du pays.
"Le processus a continué de subir d'importants retards au cours des derniers mois. Alors que des progrès ont été réalisés avec la validation de 11 sites de cantonnement et le lancement de la construction de deux d'entre eux au début de ce mois, ainsi qu'avec l'adoption des décrets établissant la Commission d'intégration et la Commission sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion le 29 décembre, il est regrettable qu'il n'y ait eu qu'une seule patrouille mixte à ce jour, le 14 novembre", a dit M. Ladsous lors d'un exposé devant les Etats membres.
Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix s'est également dit préoccupé par le fait que, même si l'établissement de la Commission justice et réconciliation a été une étape positive, les autres réformes politiques et institutionnelles doivent être encore mises en œuvre.
Selon lui, ces retards menacent la confiance qui s'est développée entre les parties signataires de l'accord de paix.
Dans ce contexte, Hervé Ladsous a estimé que la priorité était l'introduction d'arrangements administratifs provisoires dont dépend le retour des services de base dans le nord du pays. Il a également souhaité que le gouvernement s'intéresse aux réformes institutionnelles de long terme, à commencer par la création des régions de Taoudeni et de Ménaka.
"Le processus de paix naissant au Mali demeure fragile et confronté à des défis de taille. Ces derniers mois ont démontré la détermination des groupes extrémistes à faire échouer le processus de paix", a ajouté M. Ladsous.
Il a noté que les groupes extrémistes ont continué à intimider les populations et à attaquer les forces armées maliennes, l'opération Barkhane de l'armée française et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), non seulement dans le nord du Mali, mais aussi dans le centre et le sud du pays.
"Les groupes armés signataires de l'accord sont également ciblés", a-t-il souligné.
Le chef des opérations de maintien de la paix a regretté qu'en dépit d'appels répétés, les Etats membres tardent à mettre à la disposition de la MINUSMA le bataillon logistique de combat réclamé.
"Vous comprenez dans ces conditions l'urgence de la mise en œuvre de l'accord de paix. Seule l'opérationnalisation des patrouilles mixtes et du cantonnement peuvent être à même d'inverser la dynamique sécuritaire, même si les racines du conflit sont politiques et il n'y aura pas de solution pérenne en l'absence des réformes politiques et institutionnelles prévues par l'accord", a-t-il conclu.
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