Dernière mise à jour à 10h40 le 02/05
D'"immenses" dégâts humains et matériels ont été enregistrés sur l'ensemble du territoire burundais pour la période de septembre 2015-mars 2016 du fait des effets causés par le phénomène de changement climatique El Nino, a-t-on appris samedi auprès du gouvernement burundais.
Selon une note publiée par le cabinet du ministre burundais en charge de l'Environnement, Emmanuel Niyonkuru, sur cette période de sept mois, El Nino a déjà causé au Burundi les dégâts suivants : 57 personnes tuées, 145 autres blessées, plus de 4.500 maisons démolies, 112 classes endommagées, 10.335 hectares de champs dévastés, 154 hectares de cultures inondées, 50 ponts détruits et 2 barrages hydrau-électrique "fortement" endommagés.
"A côté de la flambée du paludisme suite aux fortes pluies qui occasionnent des marées d'eau propice à la reproduction des moustiques vecteurs de malaria, les autorités environnementales burundaises craignent que d'autres maladies, à caractère épidémique comme le choléra et la dysenterie bacillaire, peuvent resurgir du fait de l'ampleur d'El Nino, devenu aujourd'hui une préoccupation du gouvernement burundais", insiste la note.
Les moyens pour faire face à ces catastrophes causées par El Nino au Burundi sont limités, reconnaît-on également au sein du gouvernement burundais avant d'en appeler à la solidarité internationale pour "réduire les impacts chez les groupes vulnérables".
En attendant, signale-t-on, le gouvernement burundais est à pied d'œuvre pour promouvoir les programmes de protection de l'environnement et pour renforcer la résilience des communautés sur base de la cartographie des risques de catastrophes.