Dernière mise à jour à 11h19 le 10/06
Le gouvernement kenyan a apporté mercredi son soutien à la position de la Chine d'exclure les différends sur la délimitation maritime du système de règlement des différends de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) et a appelé à une résolution pacifique de cette question.
Selon un communiqué publié par le ministère kenyan des Affaires étrangères, le gouvernement kenyan "croit que tous les différends sur la mer de Chine méridionale doivent être résolus pacifiquement par le biais de consultations et de négociations, conformément aux accords bilatéraux et à la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale, un accord signé par la Chine et des membres de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est en 2002".
Nairobi dit aussi respecter la décision chinoise de faire valoir en août 2006 l'article 298 de la CNUDM qui exclue les différends en matière de délimitation maritime d'être traités par une procédure de règlement arbitral.
Le communiqué appelle également la communauté internationale à soutenir les efforts menés par des pays de la région Asie-Pacifique en vue de sauvegarder la paix et la stabilité de la région.
Plusieurs pays, y compris la Russie, l'Inde, Brunei, le Cambodge, le Laos, les Fidji, l'Ouganda, le Soudan, la Gambie, l'Algérie, les Comores, le Liban, le Qatar, l'Arabie saoudite et le Yémen, ont récemment apporté leur soutien à la position chinoise visant à résoudre les différends entre les parties concernées par la question de la mer de Chine méridionale au moyen de négociations pacifiques.