Dernière mise à jour à 09h06 le 15/08
Le gouvernement nigérien a réaffirmé sa détermination à faire tout son possible pour libérer les lycéennes enlevées par le groupe islamiste Boko Haram en avril 2014 à Chibok, dans le nord-est du pays.
Boko Haram a diffusé plus tôt dans la journée une vidéo dans laquelle des jeunes filles sont présentées comme lycéennes enlevées il y a plus de deux ans.
En réaction à cette vidéo, le ministre nigérien de l'Information et de la Culture, Lai Mohammed, a déclaré que le gouvernement est en contact avec ceux sont prétendument derrière la vidéo.
"Nous maîtrisons la situation. Mais nous sommes extrêmement prudents parce que la situation a été aggravée par la fente dans la direction de Boko Haram. Nous sommes également guidés par la nécessité d'assurer la sécurité des filles", a-t-il ajouté.
"Puisque ce n'est pas la première fois que nous avons été contactés sur cette question, nous voulons être doublement sûrs que ceux que nous contactons sont les personnes qu'ils prétendent être", a souligné le ministre nigérien dans une déclaration.
M. Mohamed a exprimé l'espoir que ce dernier développement signalera le début de la fin du cauchemar auquel les filles, leurs familles et tous les Nigerians ont été soumis depuis avil 2014.
Dans la vidéo diffusée dimanche, un homme armé au visage masqué se tenait devant des filles, affirmant qu'elles font partie de plus de 200 lycéennes enlevées en 2014 à Chibok.
Certaines filles enlevées ont été tuées lors des attaques aériennes menées par l'armée gouvernementale, a-t-il déclaré, ajoutant qu'une quarantaine de filles sont mariées.
Il a indiqué que la diffusion de cette vidéo avait pour but de pousser les parents des filles enlevés à demander au gouvernement de libérer les membres de Boko Haram en échange du relâchement des filles.