Dernière mise à jour à 16h52 le 25/11
Les deux organes chargés de gérer le processus électoral en Somalie se sont engagés jeudi à intensifier leurs efforts pour lutter contre les pratiques frauduleuses graves dans les élections en cours.
L'Équipe fédérale de mise en œuvre des élections indirectes (FIEIT) et le Mécanisme de résolution des litiges dans les élections indirectes (IEDRM) ont exprimé des préoccupations concernant le harcèlement de membres des organes électoraux et des candidats ainsi que la manipulation des listes de délégués et candidats.
Les deux organes électoraux ont dénoncé le détournement de ressources publiques pour favoriser certains candidats au Parlement, et l'utilisation de ressources financières et de sécurité privées pour intimider ou embarrasser certains candidats et délégués.
"Pour protéger la crédibilité globale du processus, la FIEIT et l'IEDRM travailleront en étroite collaboration, dans le cadre de leur mandat respectif, pour mener une investigation complète sur ces allégations", ont déclaré les deux organes dans un communiqué commun.
"Lorsque des investigations confirment que des mauvaises pratiques graves ont été utilisées, la FIEIT et l'IEDRM prendront des mesures appropriées et radicales", indique ce communiqué.
Ces mesures pourront comprendre l'annulation des résultats des élections et la disqualification des candidats à l'origine de ces mauvaises pratiques, selon le communiqué.
Les deux organes ont également déclaré que l'un des problèmes particuliers restait que certains clans ne respectent pas les conditions du Forum de direction national (NLF) prévoyant de réserver un siège à une femme pour chaque groupe de trois sièges que détiennent ces clans.
Les deux organes électoraux ont cependant estimé que le processus électoral était globalement pacifique et ordonné jusqu'à présent, à l'exception de quelques incidents isolés à Jowhar, Baidoa, Cadaado et Kismayo.