Dernière mise à jour à 11h16 le 01/01
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz pourrait bien jouer prochainement un rôle de médiateur dans la crise que connaît la Gambie depuis le refus par le président sortant Yahya Jammeh de reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle du 1er décembre face à Adama Barrow.
La Mauritanie entretient en effet des relations privilégiées avec la Gambie depuis 1975 où elle a ouvert un consulat à Banjul, avant de la transformer en ambassade en 2004. Les présidents Jammeh et Abdel Aziz entretiennent également des relations suivies.
La colonie mauritanienne en Gambie, forte de quelques milliers de personnes, joue un rôle économique et social très significatif. En outre, elle contribue à la diffusion des enseignements islamiques dans le pays, notamment à travers l'Ecole mauritanienne en Gambie où les étudiants bénéficient d'un enseignement gratuit dans différentes langues.
Les membres de cette colonie actifs dans le commerce apportent leur appui aux agriculteurs locaux pour améliorer leur production et soutiennent traditionnellement le gouvernement gambien tout en restant à l'écart des problèmes politiques du pays.
La proclamation par Yahya Jammeh d'une République islamique début 2016 a renforcé davantage les relations entre les deux pays, la Mauritanie étant un pays à 100% musulman.
Quand la crise gambienne a éclaté, M. Abdel Aziz y a dépêché son secrétaire général de la présidence, Moulay Ould Mohamed Laghdaf. Mais Nouakchott ne s'est pas encore prononcé pour un camp ou pour l'autre. Le porte-parole du gouvernement a indiqué à la presse que la Mauritanie était encore en train de "recueillir des informations" et qu'elle "annoncera sa position au moment opportun".
Certains observateurs estiment que la Mauritanie pourrait être la prochaine destination du président Jammeh, qui y disposerait "d'importantes propriétés immobilières".
Selon la presse locale, le président mauritanien devrait se rendre lundi à Banjul où il conduira une médiation entre MM. Jammeh et Barrow afin de trouver une sortie de crise pacifique.
De nombreux observateurs estiment que cette médiation constitue un espoir "réel", notamment après l'échec de celle conduite début décembre par une délégation de chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dirigée par le Nigérian Muhammadu Buhari.
Au cours de sa médiation, Mohamed Ould Abdel Aziz devrait peser de tout son poids pour convaincre les deux parties de signer un accord consacrant une sortie de crise avant le 19 janvier prochain, date prévue pour la passation des pouvoirs entre Yahya Jammeh et Adama Barrow.
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