Dernière mise à jour à 10h30 le 31/12
Le chef de l'Etat burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré a invité au cours d'un entretien radiotélévisé, jeudi dans la nuit à Ouagadougou, les Burkinabé à se mettre au travail pour la relance de l'économie nationale.
Faisant le bilan de sa première année à la tête du pays, M. Kaboré a rappelé que le contexte économique mondial est difficile et malgré cet état de fait, le taux de croissance au Burkina Faso a été maintenu à 5%.
Le chef de l'Etat a déclaré qu'en dépit de cette morosité économique, la dette intérieure d'un montant de 35 milliards de F CFA et qui est considérée comme la dette légale, a été payée à 95% en 2016.
Pour la dette intérieure dont les dossiers sont incomplets et qui se chiffre à 39 milliards de FCFA, le gouvernement entend débloquer 17 milliards de FCFA en 2017 afin de régler une partie de cette dette.
Pour le président Kaboré, la dette intérieure contractée comme prêts par les sociétés d'Etat se chiffre à 122 milliards de F CFA.
Sur les revendications sociales tous azimuts qui ont perturbé le travail depuis quelques mois, le président Kaboré a déclaré qu'il ne sert à rien de bloquer le travail. Dans cette optique, il entend organiser en 2017 une grande réunion qui va regrouper tous les syndicats et le gouvernement en vue de discuter de cette question essentielle.
Selon lui, l'amélioration des conditions de vie et de travail doit être liée à la rentabilité, aux résultats.
Face à cette question des grèves, M. Kaboré a expliqué qu'en accédant à la magistrature suprême, son gouvernement a hérité des dossiers tels la loi 081 et les magistrats. "Comme l'Etat est une continuité, nous avons accédé aux revendications des travailleurs même si rien n'était prévu pour la satisfaction de ces dossiers ; ce qui fait qu'il y a eu une relecture au cours de l'année 2016", a-t-il dit.
Cet entretien qui a duré 1h45 minutes, a été l'occasion pour le chef de l'Etat burkinabé d'aborder les questions de sécurité, de la gouvernance, de la justice, le programme national de développement économique et social (PNDES), la santé et l'éducation.