Dernière mise à jour à 09h40 le 08/09
20 partis et formations politiques burkinabè sur les 145 que compte le pays, ont été sommés de régulariser leur situation dans deux semaines sous peine de suspension ou de dissolution, annonce mercredi un communiqué de la direction en charge des libertés publiques.
Le texte prévient que "lorsque le parti ou la formation politique ne respecte plus ses propres statuts relatifs à son fonctionnement régulier, le Ministre chargé des libertés publiques peut lui adresser un avertissement lui enjoignant de respecter ses statuts".
Début août, le ministère en charge des libertés publiques au Burkina Faso, avait invité les responsables de 42 partis et formations politiques à se conformer aux dispositions en vigueur, avant la date butoir du 31 août prochain, sous peine de suspension ou de dissolution.
Au Burkina Faso, à leur création, les partis et formations politiques se dotent de statuts et de règlement intérieur qu'ils adoptent au cours d'une assemblée générale constitutive.