Dernière mise à jour à 15h26 le 17/12
Depuis mi-janvier 2016, date à laquelle un commando armé a fait une trentaine de morts en plein centre-ville de Ouagadougou, les attaques terroristes se sont multipliées au Burkina Faso, pays sahélien d'Afrique de l'Ouest qui partage une large frontière avec le Mali et le Niger.
Le scénario est toujours le même : surprendre des soldats dans un camp, ou à un poste de contrôle, très tôt dans la matinée et ouvrir le feu sur tout ce qui bouge. Comme sous d'autres cieux, la revendication sera faite quelques heures, voire quelques jours après.
Toutes les attaques commises sur le sol burkinabè ont été perpétrées par des individus en provenance du Mali ou du Niger, rendant vulnérables les populations des localités frontalières avec ses pays.
Vendredi matin, une quarantaine d'individus non encore identifiés, lourdement armés ont attaqué le poste militaire de Nassoumba, localité située à 45 km au nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne faisant au moins douze morts parmi les soldats en service.
En mi-octobre, cinq personnes avaient été tuées dont trois militaires burkinabè et deux civils dans une attaque contre un détachement militaire dans cette région.
"Jamais le vaillant peuple du Burkina Faso n'a courbé l'échine devant ses ennemis. C'est pourquoi la génération présente ne trahira son rôle historique et aura irréductiblement le dernier mot sur le terrorisme", a déclaré le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, invitant la nation à s'incliner "devant la mémoire des braves soldats tombés sous les balles assassines des ennemis de la démocratie".
"Cette attaque démontre que la lutte contre le terrorisme sera sans répit et met aussi en exergue les nécessaires décisions qu'il nous faut prendre pour donner confiance et vitalité à notre armée", a-t-il ajouté.
Entre mars 2015 et octobre 2016, le Burkina Faso a enregistré au moins 5 attaques visant les forces de défense et de sécurité, faisant parfois des morts.
Et à chaque fois, la société civile, l'opposition et une partie de la population, sortent de leur silence pour interpeller les autorités sur la nécessité de prendre des mesures fortes pour endiguer le phénomène.
Dans l'après-midi du vendredi, les internautes se sont largement déchainés après cette énième attaque qui met à nue les failles de la chaine de commandement de l'armée.
"Voyez-vous son excellence Monsieur le Président du Faso, prenez vos responsabilités et coupez court aux querelles intestines au sommet de l'État puis nommez les hommes qu'il faut à la place qu'il faut pour disposer d'un bon système de renseignements", a écrit un internaute.
"Pendant que vous vous battez pour le bien-être des Burkinabé, si vous ne dissociez pas les compétences techniques des coups bas politiques, vos efforts seront toujours inhibés. Ceux qui nous attaquent ne sont pas des politiciens", a-t-il ajouté.
Dans un message à la Nation à l'occasion du 56è anniversaire de l'indépendance de son pays, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré que la menace terroriste est une réalité contre laquelle "nous devons continuer à nous battre".
Insistant sur les conditions de travail des soldats sur le terrain, le chef de l'Etat burkinabè a soutenu que "c'est devenu une nécessité absolue pour notre armée nationale et nos forces de sécurité de disposer de matériel et d'équipements adéquats pour être à la hauteur des défis sécuritaires actuels et à venir".
En ce sens, le Burkina Faso, 11ème pays contributeur de troupes au monde dans le cadre de missions onusiennes, avec plus de 1.740 hommes au Mali, a décidé d'opérer des réaménagements sur le déploiement de ses contingents à l'extérieur.
En novembre les autorités ont annoncé un "retrait" et un "redéploiement" de son contingent installé au Mali à ses frontières notamment dans le Nord en proie à des actes terroristes depuis le début de l'année.
Selon une source diplomatique, le Burkina va entamer dès juillet 2017, le retrait de son contingent onusien au Darfour pour renforcer sa sécurité intérieure.
Aussi, le président Kaboré a promis, de soumettre à l'Assemblée nationale un projet de loi de programmation militaire pour la période 2017-2027 pour venir à bout des menaces terroristes qui planent sur le pays.
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