Dernière mise à jour à 08h42 le 24/02
Le siège de la Défense du Nigeria a qualifié de "nouvelle invention infondée" un récent rapport d'Amnesty International, qui dénonce la mort de 240 personnes à Borno, dont des bébés, et de 177 agitateurs pro-Biafran.
Ce rapport a pour but de ternir la bonne image de l'armée nigériane, a déclaré mercredi à Abuja, capitale du Nigeria, le porte-parole de l'armée, le général de brigade Rabe Abubakar.
M. Abubakar a rejeté ce rapport dans son intégralité et appelé les Nigérians à ignorer ce document et son contenu qui viseraient à donner une image négative du Nigeria.
Il est bien connu que cette organisation humanitaire a entrepris une campagne de fausses allégations contre l'armée et ses agences associées depuis le début de l'action militaire contre les terroristes dans le Nord-Est du pays, a affirmé le porte-parole.
"Amnesty International ne fait qu'encourager les activités des acteurs non étatiques qui prennent les armes contre l'État, tuant, mutilant et détruisant des biens publics, mais il accuse toujours les forces de sécurité qui sacrifient tout pour restaurer la paix et la vie normale", a-t-il affirmé.
L'armée est ouverte aux critiques constructives des individus, des groupes et même des organisations internationales, y compris Amnesty International, a dit M. Abubakar.
Il a ajouté cependant qu'il ne "se laisserait pas duper ni n'accepterait les mensonges délibérés qui n'ont aucun rapport avec les faits ou les réalités sur le terrain".
"La vérité est que l'armée nigériane a toujours agi ouvertement dans ses opérations et qu'elle ne cache pas ses activités au regard inquisiteur du public", a-t-il dit.
D'après lui, Amnesty International préfère déformer son rapport pour mieux servir ses ambitions qui sont de diffamer l'image et l'intégrité de l'armée nigériane.
M. Abubakar a rassuré les Nigérians sur l'engagement de l'armée à faire face aux nombreux défis de sécurité que connaît le pays, malgré les rapports infondés et les chantages mesquins d'Amnesty International.