Dernière mise à jour à 08h43 le 13/06
Les dirigeants de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont appelé lundi les factions rivales au Soudan du Sud à respecter pleinement leurs engagements pour mettre en œuvre les accords adoptés.
Les dirigeants de ce bloc d'Afrique de l'Est, réunis à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, pour discuter de la situation du Soudan du Sud, ont appelé les deux factions rivales à respecter les termes et conditions de l'accord de paix signé en 2015 à Addis-Ababa.
Le Premier ministre éthiopien Minister Hailemariam Desalegn, également président en exercice de l'Assemblée de l'IGAD, a affirmé lundi dans son discours d'ouverture du 31ème sommet des chefs d'État et de gouvernement que les solutions militaires ne résoudraient pas le conflit au Soudan du Sud.
L'accord de paix pour le Soudan du Sud, signé à Addis-Abeba en 2015, a échoué en raison de la reprise du conflit à Juba, la capitale du pays, en juillet 2016. Depuis, le conflit s'est propagé à d'autres régions, y compris des zones qui étaient considérées pacifiques lors des premières périodes de violence de ce conflit éclaté en mi-décembre 2013.
Selon M. Desalegn, les préoccupations de paix et de sécurité restent le point de discussion prioritaire des dirigeants du bloc d'Afrique de l'Est. La situation humanitaire et les réponses en cours dans ce pays, le plus jeune au monde, sont également un point important à l'ordre du jour.
Le président sud-soudanais Salva Kiir, qui était invité à assister à cette réunion, a décliné l'invitation et envoyé son premier vice-président Taban Deng Gai. La présidence sud-soudanaise a déclaré dans un communiqué que M. Kiir avait d'autres engagements.
Pour sa part, M. Deng Gai a indiqué que le pays le plus jeune au monde était actuellement en train de préparer les élections à venir. Le Premier vice-président a déclaré que des activités préparatoires étaient en cours pour assurer des élections libres, équitables et ouvertes à tous.