Dernière mise à jour à 09h25 le 23/08
Les Angolais doivent se rendre aux urnes mercredi pour élire un nouveau président, après 40 années sous la présidence de José Eduardo dos Santos.
M. dos Santos, dirigeant du parti majoritaire et au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), a décidé de ne pas se représenter aux élections de 2017, donnant ainsi aux Angolais l'occasion d'élire un nouveau chef d'État, le troisième depuis l'indépendance du pays en 1975.
Six partis politiques sont en lice dans cette élection. Selon la Constitution angolaise, le candidat du parti vainqueur des élections sera automatiquement désigné président.
Joao Lourenco, actuel ministre de la Défense et vétéran de l'armée angolaise âgé de 63 ans, a été désigné comme candidat du MPLA.
Ses concurrents comprennent Isaias Samakuva, Abel Chivukuvuku, Benedito Daniel, Lucas Benghy Ngonda et Quintino Antonio Moreira.
Isaias Samakuva, 71 ans, dirige l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), deuxième plus grande force politique du pays, et il a exercé différentes fonctions au sein de son parti, notamment en tant que représentant de l'UNITA auprès du Royaume-Uni, de l'Afrique du Sud et de l'Union européenne.
Abel Chivukuvuku, 59 ans, est le fondateur de la Convergence agrandie pour le salut de l'Angola - Coalition électorale (CASA-CE), qu'il a créé en 2012 après avoir quitté l'UNITA où il exerçait des fonctions importantes depuis plus de 30 ans. Son parti a obtenu 6% des voix et huit députés lors des élections précédentes en 2012.
Benedito Daniel, 56 ans, a été élu le 30 mai président du Parti du renouveau social (PRS), lors de sa quatrième assemblée. Il est l'un des trois députés de ce parti élu en 2012.
Quintino Antonio Moreira, 49 ans, a fondé l'Alliance patriote nationale (APN) en 2015, et participe pour la première fois à cette élection.
Lucas Benghy Ngonda, 77 ans, est une figure importante du Front national pour la libération de l'Angola (FNLA). Son parti a perdu du terrain sur la scène politique angolaise en raison de changements de direction constants depuis la mort de son fondateur, Alvaro Holden Roberto, en 2007.
Selon la Constitution angolaise, le président est élu pour un mandat de cinq ans.