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CEDEAO : le conseil des ministres n'a réussi à attribuer qu'une partie des postes statutaires à pourvoir

Xinhua | 22.01.2018 10h58

La session extraordinaire du conseil des ministres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est achevée, samedi à Lomé, sans parvenir à attribuer les postes à pourvoir dans le cadre de la réforme structurelle et institutionnelle du regroupement communautaire de l'Afrique de l'ouest, a-t-on appris dimanche à Lomé.

"On a attribué une partie des postes mais il y a d'autres que nous n'avons pas pu attribuer", a déclaré à la presse Marcel de Souza, président sortant de la Commission de la CEDEAO, au terme de la réunion.

Globalement au niveau de la CEDEAO, la réunion de Lomé avait la mission d'attribuer dix-sept postes statutaires, incluant neuf pour la Commission de la CEDEAO qui sera composée désormais de neuf commissaires au lieu de quinze précédemment.

Des indiscrétions ont fait état d'intenses et infructueuses discussions entre certains pays sur certains postes clés, au cours de cette session extraordinaire qui a démarré dans la matinée de samedi et s'est achevée dans la soirée.

Ainsi, sur les dix-sept postes, seulement neuf ont été promus et le reste sera discuté au niveau des chefs d'Etat.

Au niveau des chefs d'Etat, "il y a toujours un esprit de consensus et de solidarité", a expliqué Marcel de Souza.

Le 27 janvier, en marge de la 30e session ordinaire de l'Union africaine, la Conférence des chefs d'Etat de la CEDEAO va "endosser les conclusions" des travaux de la réunion de Lomé et "voir comment attribuer les autres postes", a souligné le président sortant de la Commission de la CEDEAO.

A l'ouverture de la session des ministres, dans la matinée de samedi, le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a indiqué que la réforme institutionnelle amorcée "est plus qu'une urgence et nécessité".

"La réforme, si elle aboutit, aura le mérite de pallier les handicaps actuels de capacité de la CEDEAO et renforcer en conséquence ses capacités de fonctionnement", a-t-il souligné.

"Notre capacité d'intégration régionale gagnera davantage en légitimité si nos populations ont le sentiment qu'elles sont les premiers destinataires des ressources de l'institution", a ajouté Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l'Intégration africaine du Togo.

La CEDEAO regroupe quinze Etats membres, à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Niger, Nigeria, Mali, Sénégal, Sierra Léone et Togo.

Le Maroc frappe à la porte de ce regroupement communautaire pendant que la Mauritanie, qui l'avait quittée en 2000, jouit du statut d'Etat associé en attendant sa réadmission encore conditionnelle.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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