Dernière mise à jour à 11h16 le 25/01
Les avocats des militaires accusés de tentative de coup d'Etat contre le président nigérien Issoufou Mahamadou le 17 décembre 2015 se sont retirés du procès peu après sa reprise mardi au tribunal militaire de Niamey, invoquant "des manquements à la procédure".
Ouvert le 8 janvier dernier, le procès a été renvoyé au mardi 23 janvier à la demande de leurs avocats, qui estimaient que les conditions n'étaient pas réunies pour mieux défendre leurs clients. Pour cause, ils sont entrés en possession du dossier la veille de l'ouverture du procès.
Mardi matin, après avoir récusé d'abord un des juges, la défense a soulevé d'autres exceptions d'inconstitutionnalité qui nécessitent une suspension du procès, en attendant l'avis de la Cour constitutionnelle dans un délai de 30 jours. Face à l'objection du tribunal, les avocats ont quitté le procès et décidé de saisir le bâtonnier de l' Ordre des avocats du Niger.
Les exceptions d'inconstitutionnalité visent certains textes régissant le code de justice militaire. Les avocats estiment que "le tribunal militaire est en recul" par rapport à la Constitution nigérienne.
Dans une déclaration rendue publique mardi, l'Ordre des avocats a "regretté que les juridictions, de plus en plus, se refusent d'appliquer la loi en passant outre l'exception d'inconstitutionnalité soulevée devant elles".
Il s'élève, en outre, "contre la violation de cette obligation par les juridictions puisqu'elle porte gravement atteinte aux droits de la défense".
Les avocats des putschistes présumés ne comptent revenir que "quand les conditions d'"un procès équitable" seront réunies, selon le secrétaire général adjoint de l'Ordre des avocats, Nassirou Lawali.
Le 17 décembre 2015, le président nigérien Issoufou Mahamadou avait annoncé, dans un message à la nation, qu'une tentative de coup d'Etat visant à renverser le pouvoir avait été avortée.
Le ministre nigérien de la Défense de l'époque, Karidjo Mahamadou, avait affirmé, dans un point de presse, le 13 janvier 2016, que la responsabilité de 13 personnes, dont 10 militaires des Forces armées nigériennes (FAN) et des proches de l'ancien président du parlement nigérien, Hama Amadou (opposant), candidat malheureux à la présidentielle en mars 2016 contre Issoufou Mahamadou, était établie et que ceux-ci avaient été arrêtés.
Une douzaine de personnes impliquées dans l'affaire ont déjà bénéficié d'un non-lieu.
Parmi la dizaine de personnes dont le procès s'ouvre ce mardi figurent neuf militaires, dont le général des forces armées nigériennes, Salou Souleymane, cerceau supposé de la tentative du coup d'Etat déjoué, et son fils.
Salou Souleymane a nié les faits qui lui sont reprochés et parle "d'un complot machiavélique" contre sa personne.
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