Dernière mise à jour à 09h38 le 26/03
L'Afrique du Sud a lancé un processus de redressement significatif sous la direction du président Cyril Ramaphosa, a indiqué samedi la Chambre des mines du pays.
M. Ramaphosa, qui est devenu président du pays en février, a lancé un vaste processus de redressement, notamment en faisant des changements au sein du gouvernement et en améliorant la gouvernance des principales institutions, par exemple à la tête de la compagnie d'électricité Eskom et du Service du revenu de l'Afrique du Sud (SARS), a précisé la Chambre.
"Il reste encore beaucoup à faire, mais les progrès réalisés ont été réguliers ce qui, à ce stade, est une claire indication de l'engagement pris par le président en matière de leadership éthique et de gouvernance au sein des institutions gouvernementales, et pour améliorer les structures, l'efficacité et la gouvernance des sociétés publiques," a souligné la Chambre.
La Chambre des Mines, qui représente 90 % des mines sud-africaines, a publié un communiqué après que l'agence internationale de notation, Moody's a décidé vendredi de maintenir la notation de l'Afrique du Sud au niveau de la catégorie dite d'investissement et de réviser ses perspectives de façon à les faire passer de négatives à stables.
Moody's a dit que la nouvelle administration, sous la direction du président Ramaphosa, fait face à des opportunités et défis tout aussi significatifs.
La Chambre a déclaré partager le point de vue de l'agence : l'affaiblissement des institutions qu'a connu le pays va s'inverser car le cadre politique sera plus transparent et plus prévisible.
Le secteur minier a la volonté de jouer son rôle aux côtés du gouvernement et d'autres parties prenantes pour construire une Afrique du Sud tournée vers un avenir meilleur, a dit la Chambre.