Dernière mise à jour à 09h38 le 26/03
Samedi, le Soudan a démenti les accusations de soutien et de financement d'un groupe d'opposants érythréens.
"Le ministère des Affaires étrangères est très surpris par le communiqué du ministère érythréen de l'Information selon lequel le Soudan autorise un groupe de l'opposition à exercer des activités politiques et militaires dans la ville de Kassala, près de la frontière," a écrit samedi le ministère soudanais des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministère a réitéré que les allégations du ministère érythréen de l'Information étaient "des accusations fabriquées et sans fondements."
Il a rappelé que le gouvernement soudanais adhère pleinement à la politique de bon voisinage et de non ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins et frères.
Le ministère soudanais a par ailleurs réitéré qu'il continuera à jouer un rôle actif dans les efforts visant à réaliser la sécurité et la stabilité dans la région.
Vendredi, le gouvernement érythréen a accusé le Qatar et le Soudan de secrètement soutenir un groupe d'opposants érythréens dans une région isolée du Soudan.
Il a accusé les services de renseignement et de sécurité soudanais de gérer les tâches du groupe relevant de la formation et de la logistique, et prétendu que l'ambassade du Qatar à Khartoum finançait ces activités.
En janvier dernier, le Soudan a annoncé qu'il y avait des menaces pour la sécurité à la frontière orientale avec l'Érythrée.
En conséquence, le Soudan a fermé sa frontière avec l'Érythrée et a déployé des milliers de soldats le long de la frontière commune aux deux pays.