Dernière mise à jour à 08h33 le 18/04
La 29e réunion du bureau de la 16e Conférence ministérielle africaine de l'environnement (CMAE), s'est tenue mardi à Rabat, avec pour objectif d'examiner l'état d'avancement des décisions prises lors de 16e CMAE et de donner les orientations nécessaires pour leur mise en œuvre.
La réunion, co-organisée par le Secrétariat d'État marocain chargé du Développement durable et le Programme des Nations-Unies pour l'environnement (PNUE), a eu lieu en présence des ministres chargés de l'environnement des pays membres du Bureau à savoir le Gabon, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie et l'Afrique du Sud, en plus du Maroc, ainsi que des représentants de l'Union Africaine et du Bureau régional pour l'Afrique du PNUE.
Elle a pour objectif aussi de discuter de la contribution de la CMAE aux prochains événements internationaux en matière d'environnement et de développement durable, notamment la 14e Conférence des parties à la convention sur la diversité biologique (COP14) et la 24e COP sur les changements climatiques.
La réunion constitue un mécanisme qui permet aux ministres chargés de l'environnement au continent de mieux formuler, harmoniser et coordonner leurs activités et programmes.
Le ministre de l'environnement gabonais et président de la conférence, Pacôme Moubelet Boubeya, a relevé à cette occasion que cette réunion serait l'occasion de discuter des événements majeurs régionaux et internationaux sur l'environnement en 2018 qui requièrent un grand engagement et de nombreuses préparations.
Dans ce cadre M. Boubeya a appelé les gouvernements et les départements concernés à unir leurs efforts afin de protéger l'intérêt et les priorités du continent africain et à mettre en place des solutions à même de faire face aux défis environnementaux du continent.
Créée en 1985, à la suite de la Conférence des ministres africains de l'environnement organisée au Caire, la CMAE a pour rôle principal de fournir un leadership à l'échelle continentale, en favorisant la sensibilisation et le consensus sur les questions mondiales et régionales en matière d'environnement et de développement durable, de développer des positions communes afin de guider les représentants africains dans les négociations des accords environnementaux internationaux, et de promouvoir la participation africaine dans le dialogue international sur les enjeux mondiaux.