Dernière mise à jour à 09h32 le 31/05
Le président sud-soudanais Salva Kiir s'est rendu mercredi à Addis-Abeba en Ethiopie pour une visite d'Etat d'une journée, a annoncé la présidence.
Le président Kiir était accompagné de son négociateur en chef pour la paix et des ministres de son cabinet pour sa rencontre avec le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.
Le dirigeant sud-soudanais devrait informer le Premier ministre égyptien de la position du Soudan du Sud concernant les négociations de paix menées par le bloc régional d'Afrique de l'Est, l'Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD).
"Le président de la République discutera avec le nouveau Premier ministre éthiopien de la position de son gouvernement sur la récente proposition formulée par l'IGAD sur la reprise de la paix dans le pays", a fait savoir la présidence.
Il s'agit de la première visite de M. Kiir en Ethiopie depuis la démission de l'ancien Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn en février 2018. L'Ethiopie accueille des négociations de paix visant à relancer l'accord de paix de 2015.
Le deuxième tour du Forum de redynamisation de haut-niveau s'est achevé la semaine dernière sans aboutir aucun accord, après que les parties au conflit eurent rejeté un accord de partage des pouvoirs développé par l'IGAD. Le bloc régional n'a pas encore annoncé la nouvelle date de la prochaine séance des négociations.
Dans un communiqué de presse, le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères (MoFA), a également indiqué que M. Kiir devait rencontrer Abiy Ahmed pour discuter des stratégies pour mettre fin à la guerre civile au Soudan du Sud.
L'Ethiopie préside l'IGAD qui tente de concilier les parties au conflit au Soudan du Sud depuis le début de la guerre civile en décembre 2013.
L'accord de paix visant à mettre fin au conflit au Soudan du Sud a été signé en août 2015 à Addis-Abéba entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar. La reprise des combats en juillet 2016 a affaibli cet accord, alors que le gouvernement sud-soudanais et les rebelles s'accusaient mutuellement d'avoir relancé les hostilités.