CEDEAO : Réunion de concertation sur la crise socio-politique togolaise

La Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a décidé samedi de travailler sur un projet de feuille de route qui sera soumis aux facilitateurs (chefs d'Etat du Ghana et de la Guinée) pour servir de base pour les discussions relative à la crise politique togolaise.

Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion de concertation sur la situation socio-économique au Togo, organisée samedi à Lomé par la CEDEAO conformément aux décisions à la session extraordinaire de la conférence des chefs d'Etats et de gouvernement du 14 avril à Lomé

Conformément à ces décisions de la conférence des chefs d'Etats et de gouvernement, une délégation de la CEDEAO conduite par le ministre ghanéen de la sécurité Albert Kandaapah, représentant son président et le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Brou a rencontré les différentes parties de la crise politique togolaise.

Le ministre ghanéen de la sécurité a rappelé que les présidents du Ghana, Nana Akuffo Addo et de la Guinée, Alpha Condé avaient été désigné par la conférence des chefs d'Etat comme les deux facilitateurs pour aider le Togo à retrouver la paix et la sérénité. Il a indiqué que c'est dans ce contexte que cette délégation est arrivée à Lomé et a échangé avec les deux parties, notamment la partie gouvernementale et la coalition des 14 partis de l'opposition

Le représentant du président du Ghana a précisé que l'objectif de cette réunion est de préparer les rencontres futures avec les facilitateurs. "Nous avons noté l'engagement des deux parties à œuvrer et à poursuivre le dialogue en vue d'arriver à un accord sur la situation au Togo", a-t-il confié.

"Après avoir écouté les deux parties, la délégation va travailler sur un projet de feuille de route qui sera soumis aux deux chefs d'Etat pour servir de base pour les discussions qui auront lieu avec les deux facilitateurs. La délégation a saisi cette opportunité pour remercier les deux parties qui ont vraiment accepté de participer à cette rencontre car nous avons noté vraiment l'engagement des deux parties à vouloir travailler et aller de l'avant dans le cadre de cette médiation pour pouvoir trouver une solution", a-t-il conclu.