Dernière mise à jour à 13h34 le 14/08
Au Mali, 490 bureaux de vote, n'ont pas pu ouvrir dimanche au centre et au nord du pays, pour le second tour de la présidentielle malienne opposant Ibrahim Boubacar Kéita à Soumaïla Cissé, a indiqué lundi le ministre malien de la Sécurité intérieure, Salif Traoré, lors d'un point de presse.
Sur les 490 bureaux, il a dénombré 440 à Mopti (centre), 25 à Ségou (centre) et 23 à Tombouctou (nord).
Pour le ministre, "ce point de la situation à 8h00 (lundi 13 août 2018) est une grande avancée, par rapport au 1er tour durant lequel 871 bureaux de vote sont restés fermés".
Il a précisé que "les 2,1 % des bureaux de vote restés fermés dimanche (contre 3,7% au 1er tour) l'ont été pour cause d'inaccessibilité et par peur des représailles".
Le seul incident majeur de la journée électorale a été l'assassinat du président d'un bureau de vote par des inconnus dans la région de Tombouctou.
Par ailleurs, M. Traoré a confirmé que "des perquisitions et des interpellations ont eu lieu dimanche à Bamako chez des partisans du candidat Soumaïla Cissé et d'une enquête ouverte".
Le camp de l'opposant est accusé d'avoir projeté de réaliser des "vidéos de propagande" accusant le camp adverse de bourrage des urnes, donc de fraude.
Jusqu'à 14h GMT de ce lundi, aucun chiffre officiel n'était disponible par rapport aux résultats du vote et au taux de participation que certains observateurs électoraux évaluent entre 25 et 30% contre plus e 40% au premier tour.
Quelque huit millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour départager les deux candidats.