Les pays arabes sont appelés à recourir aux nouvelles technologies dans la supervision et le contrôle de leurs frontières

Le 14e congrès arabe des garde-frontières et garde-côtes s'est clôturé jeudi avec la déclaration de Tunis comportant une série de recommandations qui sera soumise au prochain sommet du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur.

"Les pays membres sont appelés à mieux recourir aux nouvelles technologies dans la supervision et le contrôle de leurs frontières et aux équipements logistiques susceptibles de faciliter l'accomplissement de cette tâche", peut-on lire dans un compte rendu dont Xinhua a obtenu copie auprès du secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur.

Parmi les recommandations issues de ce congrès figurent le développement des capacités des agents frontaliers en leur impliquant dans des cycles de formation et des ateliers de formations dans leurs pays et à l'étranger en matière de sécurité des frontières.

Il sera également question d'instaurer des "points de liaison" au sein des appareils de sécurité des frontières dans les pays arabes afin que ces derniers puissent communiquer avec d'autres pays réussis en la matière.

Aux assises du congrès ont pris part les représentants de la Ligue des Etats arabes, du Conseil de coopération du Golfe, de l'université saoudienne Nayef des sciences de sécurité, de l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes et du projet "CT MENA" (projet de lutte contre le terrorisme dans la zone Moyen-Orient, Afrique du Nord).